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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Développement - Suivi des conférences mondiales à l'Escwa Vers un renforcement du partenariat entre la société civile et le gouvernement

La conférence mondiale sur le développement et la population (Le Caire 1994), le sommet mondial pour le développement social (Copenhague 1995), la quatrième conférence sur la femme et le développement (Pékin 1995), la deuxième conférence des Nations unies sur les colonies humaines (Istamboul 1996) ont généré des programmes et des plans d’action. Hier, place Riad el-Solh, de hauts représentants du monde arabe et des responsables onusiens ont entamé des réunions sur le thème «du suivi régional des conférences mondiales». Organisée par l’Escwa (Commission économique et sociale de l’Asie de l’Ouest) en collaboration avec le bureau régional du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), l’Eca (la Commission économique pour l’Afrique) et la Ligue arabe, cette conférence a notamment pour but d’évaluer les mécanismes utilisés pour la mise en place des divers programmes et plans d’action des conférences mondiales de la précédente décennie. Ces programmes visent à établir un changement structurel dans plusieurs domaines, comme la population, l’emploi, l’éducation, la santé, l’habitat, l’environnement, l’égalité des sexes, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité. Afin de parvenir à ces transformations sociales dans le monde arabe, il faut renforcer le partenariat entre la société civile et le gouvernement. Au cours de la séance inaugurale, plusieurs personnalités ont pris la parole, notamment le ministre du Travail et des Affaires sociales Michel Moussa, représentant le Premier ministre Sélim Hoss ; le secrétaire exécutif de l’Escwa et secrétaire général adjoint des Nations unies Hazem Béblaoui ; le coordinateur des Nations unies au Liban et représentant du Pnud Yves de San ; la conseillère de l’Onu pour les affaires des femmes Angela King ; et la directrice de la section du développement social au sein de la Ligue arabe Badia Abdel Rahman Ismaël. Le rôle de la femme M. Béblaoui a indiqué que «l’Escwa œuvre conjointement avec le bureau du Pnud pour le monde arabe afin de développer les indices et les mécanismes relatifs à l’application des programmes et des plans d’action des conférences mondiales. Ce travail ne vise pas uniquement les membres de l’Escwa mais tous les pays du monde arabe (appartenant au Maghreb et au continent africain)». Évoquant la mondialisation, il a souligné l’importance de la coopération économique et sociale entre les pays de la région «dans un cadre qui assure la paix et la sécurité, ainsi que le respect des différentes valeurs culturelles et religieuses». M. de San a pour sa part noté que «malgré le progrès impressionnant qui a touché le monde arabe au cours des dix dernières années, la région fait toujours face à d’importants conflits politiques, à des changements socio-économiques et aux défis de la mondialisation». Se penchant sur les recommandations qui seront adoptées, il a indiqué qu’elles devraient permettre l’accélération des programmes relevant des conférences mondiales qui visent le changement dans plusieurs domaines, notamment la politique, les lois et les coutumes. «Il faut souligner dès le départ que c’est la stratégie du monde arabe et non la stratégie des Nations unies», a-t-il dit. Dans son message, Mme King a mis l’accent sur la situation des femmes dans le monde. «La femme est concernée par tous les aspects du développement, notamment le combat contre la pauvreté, l’éradication de la faim, de l’analphabétisme et de la violence. Les droits de la femme font partie sans aucun doute des droits de l’homme», a-t-elle déclaré. Et d’indiquer que «l’Assemblée générale des Nations unies tiendra une session extraordinaire en juin prochain sur le thème de “Femme 2000” : l’égalité des sexes, le développement et la paix au XXIe siècle». La conférence se poursuivra jusqu’à demain mercredi à la Maison des Nations unies, place Riad el-Solh.
La conférence mondiale sur le développement et la population (Le Caire 1994), le sommet mondial pour le développement social (Copenhague 1995), la quatrième conférence sur la femme et le développement (Pékin 1995), la deuxième conférence des Nations unies sur les colonies humaines (Istamboul 1996) ont généré des programmes et des plans d’action. Hier, place Riad el-Solh, de hauts...