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Actualités - CHRONOLOGIE

Une trêve camouflée

La polémique entre loyalistes et opposants n’est qu’un écran de fumée. C’est ce qu’affirme une source proche des décideurs qui souligne que pour l’essentiel, à savoir le sort du Cabinet, l’épreuve de force est maintenant réglée au profit de M. Sélim Hoss. Les haririens avouent de leur côté qu’ils n’espèrent plus son départ et que selon toute probabilité il va rester en place pour superviser les prochaines élections législatives. Reprenant le comportement faussement désinvolte du renard de la fable (les raisins inaccessibles sont toujours «trop verts»), ces opposants affirment que le gouvernement fait aussi bien de rester, puisqu’il se discrédite de plus en plus aux yeux de l’opinion… et de l’électorat. Ils se frottent les mains en soutenant que M. Hoss risque de perdre les élections à cause du problème de la division de Beyrouth. En oubliant un peu vite que cette division déplaît aussi souverainement à leur chef. Les loyalistes ripostent en soutenant, avec de grands mouvements de menton, qu’il ne faut pas faire des principes de base, dont l’unité de la capitale, des enjeux électoraux ou de bazar politique. Ces passes d’armes font plutôt sourire les connaisseurs. Dans la mesure où tout match de catch est, ainsi que n’importe quel show, arrangé d’avance. Par les organisateurs.
La polémique entre loyalistes et opposants n’est qu’un écran de fumée. C’est ce qu’affirme une source proche des décideurs qui souligne que pour l’essentiel, à savoir le sort du Cabinet, l’épreuve de force est maintenant réglée au profit de M. Sélim Hoss. Les haririens avouent de leur côté qu’ils n’espèrent plus son départ et que selon toute probabilité il va rester...