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Actualités - CHRONOLOGIE

Loi électorale - Concertations Lahoud-Hoss et Hariri-Joumblatt La valse des circonscriptions

Le Premier ministre Sélim Hoss est opposé, par principe, à la division de Beyrouth en deux ou trois circonscriptions électorales. Son prédécesseur Rafic Hariri l’est encore plus. Sans compter les voix qui s’élèvent au Nord, dont celle de Omar Karamé reçu en soirée par le chef de l’État, pour réclamer le maintien du mohafazat. Pourquoi le projet des treize circonscriptions moyennes reste-t-il donc d’actualité ? Par souci d’équité, dit-on de sources bien informées. De fait, tant que l’adoption du mohafazat ne peut être envisagée au niveau du Mont-Liban, le même principe doit être appliqué dans le reste du pays. Or, selon les milieux proches du président Nabih Berry, M. Hariri aurait réussi à convaincre son allié Walid Joumblatt, qu’il a rencontré hier soir, de la nécessité d’éviter le partage du Mont-Liban. Si cette information se confirme dans les prochains jours, toute la configuration électorale pourrait être remise en question. En attendant, le président Émile Lahoud se montre inflexible quant au délai imparti à l’élaboration de la loi électorale. Elle devrait être réalisée avant la fin de l’année. Le chef de l’État conférera aujourd’hui à ce sujet avec le Premier ministre qui expliquera les arguments sur lesquels il se fonde pour réclamer la circonscription unique à Beyrouth.
Le Premier ministre Sélim Hoss est opposé, par principe, à la division de Beyrouth en deux ou trois circonscriptions électorales. Son prédécesseur Rafic Hariri l’est encore plus. Sans compter les voix qui s’élèvent au Nord, dont celle de Omar Karamé reçu en soirée par le chef de l’État, pour réclamer le maintien du mohafazat. Pourquoi le projet des treize circonscriptions...