À la surprise et à la consternation générales, l’Eta a annoncé, hier, la rupture de la trêve qu’elle observait depuis 14 mois. Le Pays basque perd de ce fait un espoir de paix sans précédent, qui semblait devoir enfin se réaliser. «L’Eta a pris la décision de réactiver l’utilisation de la lutte armée (...) à partir du 3 décembre 1999», a affirmé l’organisation, dans un communiqué publié par le quotidien indépendantiste Gara. «L’Eta se trompe quand elle reste sourde à la clameur unanime de la société pour la paix et la coexistence pacifique. Elle se trompe à nouveau si elle pense qu’avec la contrainte, le chantage ou la terreur, elle va provoquer la rupture du cadre démocratique», a averti le chef du gouvernement espagnol, Jose Maria Aznar, après qu’il eut appris la nouvelle. L’Eta a justifié sa décision de reprendre les armes par la politique «répressive» de l’Espagne et de la France, ainsi que par le non-respect d’un «accord secret» passé avec les partis nationalistes basques modérés.
À la surprise et à la consternation générales, l’Eta a annoncé, hier, la rupture de la trêve qu’elle observait depuis 14 mois. Le Pays basque perd de ce fait un espoir de paix sans précédent, qui semblait devoir enfin se réaliser. «L’Eta a pris la décision de réactiver l’utilisation de la lutte armée (...) à partir du 3 décembre 1999», a affirmé l’organisation, dans un...
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