La diplomatie européenne s’active de nouveau pour tenter d’aplanir les obstacles devant un déblocage du processus de paix au niveau des deux volets libanais et syrien des pourparlers avec l’État hébreu. Parmi ces obstacles, le projet de retrait israélien annoncé pour juillet par le Premier ministre de l’État hébreu, M. Ehud Barak, et que Beyrouth situe dans le cadre des manœuvres israéliennes visant à exercer des pressions sur le Liban et la Syrie pour les amener à la table des négociations et faire admettre le principe d’arrangements de sécurité à la frontière libano-israélienne. Attendu aujourd’hui à Beyrouth pour une visite de 48 heures, le coordinateur de l’Union européenne pour le processus de paix, M. Miguel Angel Moratinos, serait porteur de «nouvelles idées» susceptibles d’aider à un règlement de l’affaire des retraits, selon des sources diplomatiques libanaises. Avec leur hôte européen, les dirigeants libanais doivent également débattre du dossier palestinien. Ils réaffirmeront notamment leur opposition à l’implantation des réfugiés au Liban. On apprend, dans ce cadre, que le chef du département politique de l’OLP, M. Farouk Kaddoumi, est attendu le 9 décembre à Beyrouth, pour un entretien avec le président du Conseil, M. Sélim Hoss.
La diplomatie européenne s’active de nouveau pour tenter d’aplanir les obstacles devant un déblocage du processus de paix au niveau des deux volets libanais et syrien des pourparlers avec l’État hébreu. Parmi ces obstacles, le projet de retrait israélien annoncé pour juillet par le Premier ministre de l’État hébreu, M. Ehud Barak, et que Beyrouth situe dans le cadre des manœuvres...
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