Education - L'une des plus anciennes écoles d'Achrafieh fête ses 125 ans d'existence Messe patriarcale pour le jubilé du collège de la Sagesse

Le patriarche maronite célèbrera ce soir une messe d’action de grâce, à l’occasion du 125e anniversaire du collège de la Sagesse, à Achrafieh , a annoncé hier Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth et patron du collège. C’est Mgr Joseph Debs, archevêque maronite de Beyrouth, qui, en 1874, posa la première pierre de ce qui devait devenir le collège de La Sagesse, indique un prospectus publié pour l’occasion. Il y fallut de l’audace et de la vision. Les hauteurs d’Achrafieh étaient, à l’époque, une suite de terrains vagues accidentés hantés par les chacals. Le collège accueillit ses premiers élèves en 1875 mais sa construction, avec l’église Saint-Joseph qui lui est attenante, ne fut achevée qu’en 1878. Partie de 100 élèves en 1875, La Sagesse regroupe actuellement environ 11 000 élèves et étudiants dans ses différentes branches francophone, anglophone, académique, technique et universitaire. Ses branches se trouvent à Beyrouth (3 établissements scolaires, un établissement technique et un institut de droit, en passe de devenir une faculté des sciences humaines), Brasilia, Jdeidé et Aïn Saadé. Dans sa conférence de presse, Mgr Boulos Matar a indiqué que les principes directeurs du collège de La Sagesse correspondent à ceux qui inspirent, depuis l’Indépendance, les dirigeants libanais : unité du pays, dans l’interaction de ses composantes ; insistance sur la langue arabe, anticipant sur les orientations du Synode pour le Liban ; entrée dans la modernité et le dépassement du féodalisme historique ; ouverture sur toutes les cultures, francophone d’abord, mais aussi anglophone (Aïn Saadé, qui prépare à un bac américain et international). Par ailleurs, l’archevêque de Beyrouth a annoncé qu’un nouveau bâtiment destiné à abriter la future faculté des sciences humaines de La Sagesse, dont le noyau est l’actuel institut de droit, est en cours de construction à Furn el-Chebbak. Plus précisément à Tahouita, au croisement des grands axes routiers nord-sud et est-ouest.