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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice Deux ex-miliciens des FL blanchis de l'accusation de tentative d'assassinat

Le tribunal militaire siégeant sous la présidence du colonel Maher Safieddine a prononcé hier un non-lieu, faute de preuves, en faveur de Mansour Youssef Corm et Malek Adib Khalifé, accusés de tentative d’assassinat du colonel Adonis Nehmé dans la région du Christ-Roi. Les faits remontent à 1985. Les deux hommes étaient alors miliciens au sein des Forces libanaises. Le 16 juillet, alors que le colonel Adonis Nehmé passait dans le secteur Christ-Roi / Adonis, une rafale d’arme automatique est dirigée sur lui à partir d’une Peugeot en marche. L’homme échappe par miracle à la mort. Après lecture de l’acte d’accusation, les deux ex-miliciens ont expliqué qu’ils se sont rendus sur les lieux de l’attentat manqué pour constat. Pour sa part, le colonel Adonis Nehmé a maintenu sa déposition faite au juge d’instruction militaire et a suggéré que le tribunal militaire recueille en la matière la déposition de l’ancien ministre Élie Hobeika, qui présidait aux destinées des Forces libanaises en 1985 et n’a pu donc ignorer les tenants et aboutissants de cet incident. Toutefois, le tribunal a décidé de passer outre et a demandé à l’officier s’il reconnaissait, dans les personnes des deux ex-miliciens présents devant lui, les individus qui circulaient à bord de la Peugeot de laquelle sont partis les coups de feu. À cette question, l’officier devait répondre par la négative. Après plaidoirie de Me Badaoui Abou Dib, le tribunal devait se prononcer pour un non-lieu.
Le tribunal militaire siégeant sous la présidence du colonel Maher Safieddine a prononcé hier un non-lieu, faute de preuves, en faveur de Mansour Youssef Corm et Malek Adib Khalifé, accusés de tentative d’assassinat du colonel Adonis Nehmé dans la région du Christ-Roi. Les faits remontent à 1985. Les deux hommes étaient alors miliciens au sein des Forces libanaises. Le 16 juillet,...