Loi électorale - Une option très sérieuse, selon Berry La formule des treize circonscriptions paraît acquise

L’option d’un découpage électoral du pays sur la base de 13 circonscriptions paraît désormais acquise. C’est ce qui ressort des informations qui ont filtré hier des conversations du président du Parlement Nabih Berry, mais aussi de déclarations faites dans les milieux de l’opposition. Du côté de l’Exécutif, la discrétion reste de mise. Le ministre de l’Intérieur Michel Murr, maître d’œuvre du projet, s’est contenté lors d’un meeting en soirée de réitérer les principes de base prônés par le chef de l’État Émile Lahoud, et de réaffirmer que la nouvelle loi électorale devra voir le jour au début de l’an prochain. Quant à M. Berry, il a indiqué à ses visiteurs que l’option des 13 circonscriptions, que l’on évoque depuis quelque temps dans les milieux politiques, était «très sérieusement envisagée» et que la formule définitive serait adoptée «prochainement». M. Berry a fait état de quelques contestations. Mais ce n’est pas tant le principe du découpage qui est en cause que le tracé de la ligne de division. L’ancien ministre Bassem Sabeh, proche de Rafic Hariri, a lui aussi évoqué le «sérieux» des 13 circonscriptions, mais il a laissé entendre que, pour l’opposition, cette formule ne pourrait être que «provisoire».