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Actualités - CHRONOLOGIE

France La famille gaulliste dans la tourmente

Un deuxième tour sera nécessaire pour désigner le nouveau chef du RPR, parti du président français Jacques Chirac, dont le candidat n’a pas obtenu une majorité suffisante, alors que le RPF, né d’une scission du RPR, officialisait sa rupture avec le chef de l’État. Jean-Paul Delevoye, sénateur du Nord, présenté comme le candidat du président Chirac, est arrivé en tête au premier tour de l’élection pour la présidence du Rassemblement pour la République. Mais il était talonné par l’ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, qui se dit indépendante. M. Delevoye n’est pas sûr de remporter le 4 décembre le second tour. Selon les observateurs, c’est Mme Alliot-Marie qui serait la principale bénéficiaire des voix recueillies par les deux candidats éliminés, l’ancien ministre François Fillon et l’ancien porte-parole du RPR Patrick Devedjian. Par ailleurs, le RPF, qui se réclame lui aussi du gaullisme, a tenu au cours du week-end son conseil constitutif. Charles Pasqua, figure charismatique du gaullisme, a été élu président et le cofondateur de la nouvelle formation, le nationaliste catholique Philippe de Villiers, vice-président. Ce dernier a prévenu: «La France que nous aimons n’est pas celle dans laquelle les dealers et les récidivistes tiennent la rue, (...) dans laquelle certains étrangers voudraient venir nous imposer leurs mœurs et leurs lois». De même, l’ancien préfet Jean-Charles Marchiani a plaidé pour une «France charnelle, celle de nos cathédrales et de nos valeurs». Il a été vivement applaudi par les quelques milliers de participants à ce congrès.
Un deuxième tour sera nécessaire pour désigner le nouveau chef du RPR, parti du président français Jacques Chirac, dont le candidat n’a pas obtenu une majorité suffisante, alors que le RPF, né d’une scission du RPR, officialisait sa rupture avec le chef de l’État. Jean-Paul Delevoye, sénateur du Nord, présenté comme le candidat du président Chirac, est arrivé en...