Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Israël - Les mois à venir seront dangereux, affirment Berry et Murr Les signes avant-coureurs d'un retrait unilatéral se multiplient

Les responsables ont beau se déclarer sceptiques quant à un retrait israélien du Liban-Sud, leurs propos laissent clairement entendre qu’ils en envisagent sérieusement l’éventualité. Le président Nabih Berry a ainsi estimé hier que les trois prochains mois seront particulièrement dangereux pour le Liban. De son côté, le vice-Premier ministre Michel Murr a indiqué que la situation dans le pays resterait précaire jusqu’en juin (un mois avant l’échéance fixée par Ehud Barak pour l’évacuation de ses troupes). D’autres signes sont également annonciateurs de la possibilité d’un départ unilatéral des forces israéliennes. Le secrétaire général de l’Onu a décidé en effet d’envoyer un émissaire à Beyrouth en décembre prochain pour s’entretenir avec les autorités libanaises de l’avenir de la Finul dans une telle hypothèse. En Israël, Shimon Peres a préconisé à son tour hier d’avancer au plus tôt un retrait unilatéral du Liban sans attendre juillet prochain. Affirmant douter de la possibilité d’un accord avec la Syrie à ce sujet, M. Peres, qui est membre du gouvernement Barak, a estimé qu’un retrait unilatéral ne ferait pas courir trop de risques à l’État hébreu, ce dernier pouvant selon lui frapper des objectifs économiques au Liban en cas d’attaques contre le nord d’Israël. Par ailleurs, à la suite du refus du Premier ministre Sélim Hoss de toute action armée palestinienne au Liban-Sud, on indiquait hier de sources proches du gouvernement que des responsables du Jihad islamique palestinien, qui avait qualifié dimanche le Sud de «front ouvert» face à Israël, ont demandé à être reçus par M. Hoss.
Les responsables ont beau se déclarer sceptiques quant à un retrait israélien du Liban-Sud, leurs propos laissent clairement entendre qu’ils en envisagent sérieusement l’éventualité. Le président Nabih Berry a ainsi estimé hier que les trois prochains mois seront particulièrement dangereux pour le Liban. De son côté, le vice-Premier ministre Michel Murr a indiqué que la situation...