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Actualités - CHRONOLOGIE

Ces mineurs mis au ban de la société ...

Il y a des années que le problème de la mendicité enfantine se pose au Liban – et de manière de plus en plus aiguë. Aujourd’hui, on continue à voir, dans nombre de quartiers, de ces enfants que l’on dirait oubliés de la vie, laissés seuls face à toutes les épreuves. Zeinab (8 ans) et Ahmed (9 ans) «habitent» un trottoir à Jounieh et dorment à la belle étoile, recroquevillés sur des piles de carton. Ces tout jeunes sont le plus souvent exploités par des mafias (quand ce n’est pas par leurs parents) pour des raisons pécuniaires. Il représentent un terreau fertile pour la drogue, à la violence et, plus tard, à la prostitution. Des cas pareils, il en existe malheureusement des centaines. Selon l’article 26 de la Convention des droits de l’enfant, tout mineur a le droit de bénéficier de la sécurité sociale. L’État est alors tenu de tout faire pour le protéger contre l’enlèvement, la vente, la traite ou toute autre forme d’exploitation. À voir cette image insoutenable du degré de détresse que peut atteindre l’être humain, on ne peut que lancer un cri d’alarme à l’adresse de l’État pour l’inviter à réagir. Une action d’envergure doit être entreprise, et le plus rapidement possible. Il n’est point permis que des enfants connaissent un destin qu’ils n’ont certes pas mérité et soient pratiquement mis au ban d’une société qui ne semble pas pressée de faire quelque chose pour eux.
Il y a des années que le problème de la mendicité enfantine se pose au Liban – et de manière de plus en plus aiguë. Aujourd’hui, on continue à voir, dans nombre de quartiers, de ces enfants que l’on dirait oubliés de la vie, laissés seuls face à toutes les épreuves. Zeinab (8 ans) et Ahmed (9 ans) «habitent» un trottoir à Jounieh et dorment à la belle étoile, recroquevillés...