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Actualités - INTERVIEWS

Des barrages, des lacs artificiels, des dépôts de stockage

Les projets les plus importants inclus dans le plan décennal du ministère concerment les barrages, principale pierre angulaire de l’irrigation dans l’avenir : Les plus importants sont ceux de : – Noura al Tahta (Akkar) qui assurera 60 mille mètres cubes d’eau – Qarqaf (Akkar) : 20 millions de mètres cubes d’eau. – Nahr al-Bared (Akkar) : 40 millions de mètres cubes d’eau – Ihal : 10 millions de mètres cubes d’eau – Chawaghir (Hermel) : 80 millions de mètres cubes d’eau (l’eau proviendra des sources des montagnes au-dessus du Hermel) – Dar Bhichtar (Koura) : 55 millions de mètres cubes d’eau – Janné (Nahr Ibrahim) : 30 millions de mètres cubes d’eau – Chabrouh (Kesrouan) : 8 millions de mètres cubes d’eau. Des barrages dans d’autres régions, de grandeur variable selon les besoins, sont prévus dans le cadre du plan. Leur réalisation sera échelonnée sur neuf ans selon une loi-programme qui déterminera le budget de chaque année et qui devra être approuvée au Parlement. L’Administration pourra retenir les fonds nécessaires pour l’exécution des projets avant même que les crédits ne soient définitivement assurés, quitte à l’inclure les fonds nécessaires dans les budgets suivants. «Dans neuf ans, nous aurons pu assurer une bonne moyenne d’eau pour la population libanaise sur une période de 15 à 20 ans», dit M. Traboulsi. Également dans le cadre du plan décennal, sont prévus un nombre de lacs artificiels, notamment dans les régions montagneuses. «La réalisation de ces lacs répond à d’autres critères, précise-t-il. Ils sont de dimension réduite, leur création n’est justifiée que dans des régions où il y a des terres à irriguer et où le secteur agricole est prépondérant. Ces lacs devraient se trouver tout le long des chaînes de montagne libanaises». Y a-t-il des priorités dans le cadre du plan ? «La priorité est donnée aux régions où les besoins en eau sont urgents, précise M. Traboulsi. Il y a notamment des régions où l’eau potable destinée aux maisons fait défaut. À titre d’exemple, les cazas de Jbeil, du Kesrouan et du Metn font face à des problèmes. Cependant, au Metn, le CDR a un projet de pompage de l’eau à partir d’Antélias jusqu’aux régions montagneuses. Mais ce projet est très coûteux». L’un des projets inhérents au plan du ministère est le remplissage des nappes phréatiques dont le niveau a considérablement baissé et qui souffrent d’un problème de salinité. «J’ai signé depuis quelques jours un projet de pompage de l’eau dans les puits de Hadeth pour améliorer la qualité de l’eau dans cette région», précise M. Traboulsi. Entre-temps, le forage de puits artésiens est-il toujours permis ? Est-il soumis à une surveillance plus stricte ? «Les habitants ont été obligés de creuser des puits quand le manque d’eau s’est fait très aigu, constate M. Traboulsi. Mais les licences ne sont données que selon des critères précis : si le puits cause des dommages à l’eau exploitée par le ministère ou par les offices, s’il coupe une eau courante, s’il est polluant, il ne sera pas permis de le creuser». Si le plan est exécuté, y aura-t-il encore besoin de creuser ces puits ? «Je pense qu’on pourra remplir les puits d’eau parce qu’ils demeurent l’un des moyens d’exploitation possible, répond M. Traboulsi. Mais on n’y aura plus recours qu’en cas d’urgence».
Les projets les plus importants inclus dans le plan décennal du ministère concerment les barrages, principale pierre angulaire de l’irrigation dans l’avenir : Les plus importants sont ceux de : – Noura al Tahta (Akkar) qui assurera 60 mille mètres cubes d’eau – Qarqaf (Akkar) : 20 millions de mètres cubes d’eau. – Nahr al-Bared (Akkar) : 40 millions de mètres cubes d’eau...