Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Affaire Khalifé La hiérarchie mahométane persiste et signe
le 18 décembre 1999 à 00h00
Dans un communiqué conjoint qu’ils ont publié hier, le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, ont insisté sur le fait que les versets du Coran ne peuvent pas être repris dans des chansons. Cheikhs Kabbani et Chamseddine ont souligné que la citation de versets du Coran dans une chanson est «prohibée par la chari’a et par tous les ulémas, aussi bonne soit-elle l’intention des auteurs de ces chansons». Leur communiqué intervient moins de deux jours après l’acquittement du chanteur Marcel Khalifé, de l’accusation d’avoir «avili» l’Islam, en reprenant un verset du Coran dans une de ses chansons. Les deux dignitaires ont en outre indiqué que le texte coranique «a un statut juridique spécial qui interdit son utilisation, sauf dans des cadres précis dont la chanson ne fait pas partie». Entre-temps, le chanteur libanais, qui avait été innocenté mercredi, donnera deux galas à guichets fermés, demain et après-demain, à Tunis, dans le cadre du 17e festival de la Médina. Marcel Khalifé est arrivé mercredi soir à Tunis, soit quelques heures seulement après son acquittement.
Dans un communiqué conjoint qu’ils ont publié hier, le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, ont insisté sur le fait que les versets du Coran ne peuvent pas être repris dans des chansons. Cheikhs Kabbani et Chamseddine ont souligné que la citation de versets du Coran dans une chanson est...
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