Santé Coordination entre les Etats et organisations contributrices

Les représentants des États et des organisations finançant des projets et programmes de santé au Liban ont tenu hier matin une première réunion de coordination et de planification au siège du ministère de la Santé. Le ministre, le Dr Karam Karam, a fait le bilan des contributions et aides dont le Liban a déjà bénéficié, en plus de celles qui sont en cours, en soulignant l’importance qu’elles revêtent dans le renforcement des capacités et des soins de santé publique ainsi que du secteur médical en général. Le coût global des programmes en cours s’élève à 375 millions de dollars, sous forme de dons, de prêts et de subventions en équipement, a-t-il affirmé. Le bilan détaillé de la situation sanitaire et des difficultés existantes a été dressé par le Dr Karam, qui a insisté sur l’importance d’une réforme des programmes, compte tenu du coût des traitements médicinaux. La rencontre a également permis de passer en revue l’ordre du jour des activités du Conseil supérieur de la réforme sanitaire, et de s’attarder sur les sujets susceptibles d’être développés : soins collectifs, subventions médicales, importation de médicaments et d’équipements, consultations externes et cliniques et enfin codes professionnels administratifs et informatiques. Le programme de développement comprendra deux volets essentiels : – des plans de reconstruction et de réhabilitation d’hôpitaux et de centres de soins, – des séances de formation technique du personnel administratif et médical. Ces programmes seront, pour la plupart, exécutés par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR). Plusieurs autres missions futures ont été notamment présentées dans le cadre de cette réunion initiale : – encourager les moyens d’échanges et de coopération entre les parties contributrices, – financer de nouveaux projets élaborés en commun entre ces parties, – renforcer les instruments de communication qui permettent des échanges d’informations continus entre les organisations concernées, – bénéficier des travaux antérieurs qu’ont déjà effectués certains partenaires, – promouvoir le rôle du ministère de la Santé dans l’application des projets de développement. Les parties contributrices sont les suivantes : Koweït, Arabie séoudite, Suède, Italie, France, États-Unis, Espagne, OMS, Banque mondiale, Union européenne, OPEC, Banque islamique, Unicef, en plus d’un grand nombre d’Ong.