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Actualités - CHRONOLOGIE

Pourquoi bombardent-ils des écoliers ?

La petite Hanane portera à jamais les stigmates de la guerre : elle a été blessée à l’œil par un obus israélien, tiré sur son école. Hanane Moussa fait partie d’un groupe de 20 élèves d’Arabsalim qui ont été blessés par les obus qui se sont abattus sur l’école du village. «Aujourd’hui, ils (les Israéliens) ont bombardé le processus de paix», affirme Afif Noureddine, le directeur de l’école qui accueille 500 élèves. Mohammed Farhat, un instituteur, raconte qu’après la chute d’un obus sur le mur d’enceinte de l’école, «les élèves se sont mis à courir dans tous les sens, leurs cris résonnaient dans tout le bâtiment. Puis, une formidable explosion a secoué les murs et une fumée noire a envahi les salles de classes. C’était la panique et nous n’entendions que les lamentations et les hurlements des enfants». «Il y avait une camionnette dans la cour de l’école, j’y ai entassé cinq blessés et je les ai conduits à Nabatiyé», raconte-t-il. Des tâches de sang étaient visibles sur le parquet, sur les tables et sur les livres et cahiers éparpillés. «Les obus continuaient à s’abattre autour du village et nous avions le sentiment que l’école allait s’effondrer sur nos têtes, alors nous avons traîné les blessés», raconte Mohammed Noureddine, un autre instituteur, pour expliquer les traînées de sang le long des couloirs et sur les escaliers. Habib Moussa se tenait à la porte de sa classe lorsque le souffle de la première explosion l’a projeté dans le couloir. «Dans cette salle, six écoliers ont été blessés et trois sont dans un état grave», précise-t-il. À l’hôpital an-Najda, à Nabatiyé, Maryam Charara tient la main de son neveu Ali, 4 ans, blessé par des éclats aux jambes. «Pourquoi bombardent-ils des écoliers innocents ?», demande-t-elle. Nour Hattab est en pleurs et serre dans les bras son fils Mohammed Nadar, 11 ans, qui a subi une intervention pour retirer des éclats de sa poitrine. Plus loin, Marwa Hassan, 9 ans, la tête couverte de bandages, se souvient qu’elle était en train de ranger son cartable. «Je me suis réveillée à l’hôpital», dit-elle.
La petite Hanane portera à jamais les stigmates de la guerre : elle a été blessée à l’œil par un obus israélien, tiré sur son école. Hanane Moussa fait partie d’un groupe de 20 élèves d’Arabsalim qui ont été blessés par les obus qui se sont abattus sur l’école du village. «Aujourd’hui, ils (les Israéliens) ont bombardé le processus de paix», affirme Afif Noureddine,...