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Actualités - CHRONOLOGIE

Euro 2000 : Tirage au sort Bruxelles, capitale de l'Europe du football

Bruxelles, la capitale belge, déjà siège de la Commission européenne, deviendra dimanche le centre nerveux d’une Europe du football en mutation avec la tenue du tirage au sort de la phase finale du championnat d’Europe des nations en Belgique et aux Pays-Bas. Les ténors sont tous là. Ou presque. Mises à part l’Ukraine, éliminée sans gloire par la Slovénie à l’issue des barrages, la Croatie, qui a fait preuve de trop de suffisance dans son groupe 8, ou encore la Russie, capable du meilleur comme du pire dans le groupe 4, les meilleures équipes se sont donné rendez-vous à l’Auditorium 2000 pour le tirage d’une compétition présentée comme la plus relevée du siècle. Seules l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas sont certains d’être têtes de série et donc protégées lors de ce tirage. Le souhait de tout sélectionneur: hériter du meilleur tirage possible. «S’il existe», répond en écho José Antonio Camacho, le sélectionneur espagnol. «Je ne crois pas qu’il faille s’attendre à un tirage chanceux mais plutôt à des groupes dits de la mort», ajoute-t-il. L’ancien joueur du Real Madrid a sans doute raison. Rarement une phase finale d’un Euro aura été d’un tel niveau. C’est désormais une certitude: il n’y a plus de petites équipes, contrairement à l’Euro-96 en Angleterre, qui avait vu le sacre de l’Allemagne pour la troisième fois (1972, 80, 96, record de l’épreuve). La France vise le doublé Il y a un peu plus de trois ans, la Bulgarie était une équipe en fin de cycle, la génération Hristo Stoichkov s’engluant dans de sombres histoires de primes. La Suisse découvrait le haut niveau tout comme la Turquie. En Belgique et aux Pays-Bas, du 10 juin au 2 juillet, il n’en sera rien. Même la Slovénie de Srecko Katanec inquiète et provoque une grande curiosité. Que vaut-elle ? Sera-t-elle l’équipe surprise comme avait pu l’être le Danemark, sacré champion d’Europe en 1992, ou encore la République tchèque en 1996 ? Katanec, le fils spirituel du sélectionneur yougoslave Vujadin Boskov, jubile déjà à l’idée d’immiscer le doute dans les esprits. La France, championne du monde en titre, malgré un parcours chaotique dans les éliminatoires, sera bien présente. Elle ne sera pas tête de série. Mais Zinedine Zidane et ses camarades ont annoncé la couleur: ils veulent réaliser un doublé (Coupe du monde-championnat d’Europe) encore jamais réalisé. «Peu m’importe d’hériter de l’Angleterre ou encore de l’Allemagne dès le premier tour. Pour gagner, il faudra battre tout le monde», affirme le meneur de jeu français. La onzième, la plus rentable La France avec l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Espagne, la Roumanie, la République tchèque, l’Italie, le Portugal, le Danemark et la Turquie sont les seules rescapées par rapport au championnat d’Europe 1996. Les temps changent comme ce football en perpétuelle évolution tactique et financière. Comme cette compétition qui se disputera dans deux pays différents. Une première qui en appelle peut-être d’autres: la Grèce et la Turquie ont fait acte de candidature pour organiser l’Euro-2008. Alors que vient de se tenir mardi à Tokyo le tirage au sort de la Coupe du monde 2002, au Japon et en Corée du Sud, où des problèmes d’organisation pointent, Lennart Johansson, le président suédois de l’Union européenne de football (UEFA), organisatrice depuis 1960 de cette compétition, peut lui se montrer satisfait: cette 11e édition promet d’être la plus rentable financièrement de cette fin du 20e siècle. Le tirage n’a plus qu’à livrer de grandes affiches pour que les derniers billets finissent par s’arracher.
Bruxelles, la capitale belge, déjà siège de la Commission européenne, deviendra dimanche le centre nerveux d’une Europe du football en mutation avec la tenue du tirage au sort de la phase finale du championnat d’Europe des nations en Belgique et aux Pays-Bas. Les ténors sont tous là. Ou presque. Mises à part l’Ukraine, éliminée sans gloire par la Slovénie à l’issue des...