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Actualités - CHRONOLOGIE

Tchétchénie - Pluie ininterrompue d'obus et de missiles sur Grozny Les européens menacent Moscou de représailles économiques

Les Européens ont carrément menacé hier Moscou de représailles économiques et financières après l’ultimatum lancé la veille aux civils de Grozny pour qu’ils quittent la capitale tchétchène d’ici samedi sous peine d’être anéantis. Dès lundi, la Finlande, qui achève sa présidence tournante de l’UE, avait averti la Russie que les Quinze envisageaient de ne pas signer certains accords déjà négociés, tandis que Bill Clinton évoquait le «prix élevé» à payer par la Russie pour son action militaire. À ce propos, le Premier ministre Vladimir Poutine, qui gère le conflit au quotidien, a accusé le Fonds monétaire international d’avoir pris une décision politique en différant le déblocage de la seconde tranche d’un crédit de 4,5 milliards de dollars alloué à Moscou en juillet. Seul Pékin, où, à peine remis d’une pneumonie, Boris Eltsine est attendu, a exprimé un soutien clair à Moscou. «La question tchétchène est une affaire purement intérieure à la Russie» et la Chine a dit soutenir les efforts de celle-ci pour «maintenir son unité nationale et son intégrité territoriale».
Les Européens ont carrément menacé hier Moscou de représailles économiques et financières après l’ultimatum lancé la veille aux civils de Grozny pour qu’ils quittent la capitale tchétchène d’ici samedi sous peine d’être anéantis. Dès lundi, la Finlande, qui achève sa présidence tournante de l’UE, avait averti la Russie que les Quinze envisageaient de ne pas signer...