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Actualités - CHRONOLOGIE

Education - Les solutions se font attendre Les professeurs des écoles et de l'UL en grève

Le syndicat des enseignants du privé est déterminé à mettre à exécution sa menace de grèves perlées : il en observera une aujourd’hui. Environ 800 000 élèves resteront donc chez eux. Les professeurs des établissements publics des cycles primaire et complémentaire seulement se joindront au mouvement de protestation car ils sont les principaux concernés par les revendications des enseignants (un sit-in aura lieu à cette occasion, à 10h30, devant le siège du ministère de l’Éducation). Rappelons que les six échelons supplémentaires accordés aux enseignants du secondaire ne l’ont pas été à leurs collègues des autres cycles. Cette mesure avait déjà donné lieu à deux jours de grève en octobre, et le syndicat des professeurs avait alors accepté d’accorder au ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun un délai pour tenter de résoudre ce qu’on pourrait qualifier de quadrature du cercle. En effet, l’octroi des six échelons supplémentaires aux enseignants du primaire et du complémentaire donnerait sans doute satisfaction à ces derniers. En revanche, il grèverait lourdement le budget de l’État, mais surtout celui des parents d’élèves inscrits dans les établissements privés qui devraient alors majorer de manière substantielle les frais de scolarité. Les autorités ont attendu le dernier appel à la grève du syndicat des enseignants pour réagir. Le chef du gouvernement Sélim Hoss et le ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun ont finalement décidé à l’issue d’une réunion tenue hier de former un comité à qui reviendrait la tâche «d’examiner les revendications des professeurs du primaire et du complémentaire»... Ce comité présentera au ministre Beydoun un rapport sur la question dans un délai de quinze jours. Le syndicat des propriétaires des écoles privées a rejeté l’ordre de grève, considérant que ce mouvement de protestation n’est dans l’intérêt de personne surtout pas dans celui du corps enseignant «qui se retrouvera le premier lésé» dans cette affaire, ajoute un communiqué laconique publié hier par les écoles privées. Notons que les établissements catholiques ne sont pas membres dudit syndicat. Grève à L’UL Les professeurs de l’Université libanaise ont également décidé de se mettre en grève aujourd’hui et d’organiser un sit-in devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur. Les contractuels à plein temps n’ont toujours pas touché leur salaire depuis le début de l’année universitaire et attendent encore que le gouvernement débloque les fonds nécessaires à cet effet. Le président Hoss a débattu de cette affaire avec le député Hussein Hajj Hassan. Celui-ci a précisé que le budget de 135 milliards de LL alloué cette année à l’UL ne permet même pas de subvenir aux besoins les plus élémentaires de l’université. Mais, selon le député, ce problème serait en voie de résolution, MM. Hoss et Beydoun étant déterminés à trouver les crédits nécessaires pour être en mesure d’approuver et de concrétiser les contrats prévus avec les programmes à plein temps.
Le syndicat des enseignants du privé est déterminé à mettre à exécution sa menace de grèves perlées : il en observera une aujourd’hui. Environ 800 000 élèves resteront donc chez eux. Les professeurs des établissements publics des cycles primaire et complémentaire seulement se joindront au mouvement de protestation car ils sont les principaux concernés par les revendications des...