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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Syndicats La CGTL réitère son opposition catégorique à toute nouvelle taxe indirecte

Le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Élias Abou Rizk, a réitéré hier de façon catégorique et menaçante son opposition à une hausse du prix des carburants et à l’imposition d’une nouvelle taxe indirecte dont pâtiraient les classes à revenus limités. Au cours d’une conférence de presse au siège de la centrale syndicale à Badaro, M. Abou Rizk a affirmé «attendre, comme tous les Libanais, le projet de budget 99, dont nous espérons qu’il apportera un changement radical à tous les niveaux et qu’il sera porteur de solutions sérieuses aux problèmes financiers et socio-économiques que nous vivons tous». «Il reste, a-t-il poursuivi, que nous devons d’ores et déjà réitérer notre opposition catégorique à toute hausse éventuelle des prix des carburants et à toute nouvelle taxe indirecte. L’essence est un droit et un produit “inflammable” et y toucher une nouvelle fois consisterait à chercher des ennuis et à accroître les problèmes socio-économiques, à un moment où nous avons besoin de stabilité et de baisses des prix». «La solution financière n’est pas dans la poursuite des politiques passées qui ont mené à enrichir les riches et à appauvrir les pauvres», a encore dit M. Abou Rizk, qui a estimé que «la solution n’est pas au niveau de l’essence, des produits de consommation et des taxes indirectes» et qui a dénoncé cette «logique illogique». Après avoir reconnu «le lourd héritage» laissé à l’actuel gouvernement par l’ancien gouvernement, le leader syndical a souligné que «la catastrophe nécessite une intervention chirurgicale et de nouvelles idées, comme celles que nous avons déjà proposées en rapport avec la baisse des taux d’intérêt, la récupération des propriétés maritimes, le secteur pétrolier, le téléphone cellulaire et la fiscalité». Après avoir rappelé les revendications concernant notamment le réajustement des salaires, M. Abou Rizk a une nouvelle fois affirmé, en réponse à une question, que «la solution ne saurait être dans la politique d’enrichissement des riches». «Beyrouth est devenue la ville la plus chère du monde et s’ils pensent hausser le prix de l’essence, ils ne récolteront que des ennuis et inciteront ainsi les travailleurs à descendre dans les rues», a-t-il ajouté. M. Abou Rizk s’est par ailleurs déclaré «pour un dialogue entre la CGTL, les associations économiques et le gouvernement». «Il reste que pour la question de l’essence et des taxes, le dialogue doit se faire entre nous et le gouvernement, car les associations économiques pâtissent comme nous de la conjoncture présente», a-t-il encore dit, en soulignant œuvrer pour «un contrat social entre les trois parties concernées». Sur un autre plan, le président de la CGTL a estimé que «la privatisation n’est pas une solution. Elle ne permettra pas de réduire les dettes, qui dépassent les capacités de ce pays».
Le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Élias Abou Rizk, a réitéré hier de façon catégorique et menaçante son opposition à une hausse du prix des carburants et à l’imposition d’une nouvelle taxe indirecte dont pâtiraient les classes à revenus limités. Au cours d’une conférence de presse au siège de la centrale syndicale à Badaro, M. Abou...