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Actualités - REPORTAGES

Livres - Un ouvrage d'art sacré Les icônes maronites nouvelle manière(photos)

«Les icônes maronites : l’art sacré moderne», un premier volume (éd. Dar Sader, 204 p.) d’une collection que lance l’archevêché maronite de Chypre. Cinquante et une reproductions graphiques d’icônes réalisées par une artiste anglaise, Jacqueline Ascott. Les illustrations sont soutenues par un texte qui développe des indications historiques et reprend des prières liturgiques, en arabe et en anglais. Créées par l’atelier d’art sacré de l’archevêché maronite de Chypre, les icônes sont d’inspiration syriaque-antiochienne. Évêque de Chypre et président de la commission patriarcale maronite pour les affaires liturgiques, Mgr Boutros Gemayel, sous la supervision duquel cet ouvrage a été réalisé, indique qu’ «il ne s’agit pas là d’un simple livre d’art. Mais d’un ouvrage qui s’inscrit dans une optique de renouveau du patrimoine ecclésiastique syriaque d’Antioche. Dans cette ligne, la collection que nous lançons révèle tout ce que renferme l’icône de concepts théologiques, bibliques et liturgiques». «La communauté maronite de Chypre honore particulièrement l’icône. Chaque fête du calendrier chrétien, chaque dimanche de l’année liturgique a son icône», signale Mgr Gemayel. «Le Carême, Pâques, l’Assomption sont tous représentés de manière iconographique. L’archevêché maronite de Chypre possède vingt-cinq icônes datant du XIIIe au XVIIIe siècle. Bien qu’étant de style byzantin sous l’ influence de l’environnement géographique, elles ont servi de modèles aux icônes modernes réalisées par notre atelier». Élaborées par Jacqueline Ascott, une dame anglaise ralliée au maronitisme, les œuvres présentées s’inscrivent dans le droit prolongement de l’iconographie syriaque. À savoir, un mélange de couleurs vives, des calligraphies syriaques, peu de dorures et bien sûr beaucoup de représentations du fondateur de la communauté saint Maron. Comme les iconographes des siècles passés, Jacqueline Ascott prie longuement avant de se mettre au travail. «Elle vit dans la liturgie à tel point qu’elle traite chaque thème au cours de la période correspondante», indique Mgr Gemayel. «Elle peint la Nativité par exemple à l’Avent, la Crucifixion durant le Carême…». Une équipe de religieux aide l’iconographe dans son travail et vérifie que les dessins restent conformes à la théologie. «Les icônes sont des éléments qui favorisent la prière», rappelle Mgr Gemayel. Qu’elles soient exposées au culte dans une église ou reproduites en images sur papier glacé, les icônes sont des «prières en lignes et en formes, un chant de louanges en couleurs et harmonie, une œuvre de beauté inspirée par Dieu».
«Les icônes maronites : l’art sacré moderne», un premier volume (éd. Dar Sader, 204 p.) d’une collection que lance l’archevêché maronite de Chypre. Cinquante et une reproductions graphiques d’icônes réalisées par une artiste anglaise, Jacqueline Ascott. Les illustrations sont soutenues par un texte qui développe des indications historiques et reprend des prières...