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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - Les jeunes aounistes distribuaient des tracts Plusieurs arrestations dans les milieux estudiantins

Les forces de sécurité intérieure ont arrêté hier vingt-quatre étudiants de la faculté des lettres de l’Université libanaise ainsi que de l’Université Saint-Joseph, rue Huvelin. Ces étudiants en majorité du courant national libre (aouniste), ont été appréhendés alors qu’ils distribuaient des tracts à l’occasion du 14 mars, date anniversaire de la «guerre de libération» lancée par le général Michel Aoun contre la présence de l’armée syrienne au Liban. Tard en soirée, on apprenait que la plupart des étudiants avaient été libérés. Seuls Dany Chakhtoura, Riad Chéhab, Roula Khoury, Bachir Haddad et Diana Haddad étaient encore retenus au poste de police. Les étudiants distribuaient le bulletin hebdomadaire du général Aoun, publié sur Internet. À l’occasion du 14 mars, le général Aoun a de nouveau affirmé que «la liberté ne connaît pas de limites» et que «le 14 mars représente le jour le plus important de l’histoire moderne du Liban, car il concrétise la révolution contre le discours politique erroné». Les étudiants arrêtés ont été conduits au poste de gendarmerie où selon des sources estudiantines leur libération aurait été conditionnée à la signature de déclarations dans lesquelles ils s’engageraient à ne plus entreprendre d’activité politique. Le comité estudiantin de la faculté des lettres de l’Université libanaise (2e section) a dans un communiqué, dénoncé ces arrestations qui ne sont basées sur aucune justification légale et qui «touchent des jeunes étudiants qui ne faisaient qu’exprimer leurs opinions d’une façon démocratique, opinion qui, apparemment, dérange certains». Le comité a, par ailleurs, demandé «aux autorités concernées de libérer ces jeunes étudiants qui ne méritent pas d’être en prison». Le comité de la jeunesse et des affaires estudiantines du courant national libre, a, de même, dans un communiqué, dénoncé l’arrestation des jeunes partisans aounistes «un peu partout au Liban». En effet, dans son communiqué, le comité révèle l’arrestation d’étudiants de la faculté des lettres de l’Université libanaise, de l’Université Notre-Dame de Louaizé, de l’Université Saint-Joseph (Huvelin) et de l’Université de la Sagesse. Le comité a assuré que «les étudiants du courant national libre continueront à distribuer le bulletin hebdomadaire du général Aoun et que ces arrestations accentuent le caractère oppressif et arbitraire du régime». Le comité invite les étudiants partisans du courant national libre à organiser des sit-in dans leurs universités respectives puis de se diriger vers la maison des Nations unies, siège de l’Escwa, afin de remettre un rapport relatif aux dernières arrestations. Le comité aura recours dans les prochains jours à toutes les organisations qui se préoccupent des «violations des droits de l’homme, violations dont sont victimes les membres du courant national libre quotidiennement». Voici par ailleurs la liste des étudiants qui avaient été arrêtés hier : Wadih Maalouli, Paul Jarjoura, Roger Kamel, Hatem Deks, Ziad Chami, Jean Abi Rizk, Nagib Kassar, Chamoun Ibrahim, Georges Saouma, Dany Chakhtoura, Bachir Haddad, Raymond Najjar, Mahmoud Ramadan, Riad Chéhab, Roula Khoury, Rita Hourani, Diana Haddad, Marc Choucair, Rabih Abi Akl, Toni Orian, Joseph Richa. Quatre étudiants de l’Université Saint-Joseph avaient également été arrêtés devant le campus rue Huvelin alors qu’ils étaient en train de distribuer des tracts du Parti national libéral, du groupe de Tanios Chahine et du Parti syrien national social. Les membres du PNL réclamaient l’application des décisions 425 et 520 des Nations unies. Les membres du groupe Tanios Chahine et du PSNS, eux, réclamaient l’application de la décision 425 des Nations unies. Ces étudiants se trouvaient aux côtés d’un étudiant du courant national libre qui distribuait le bulletin hebdomadaire du général Aoun. Les forces de sécurité intérieure ont décidé de libérer ces étudiants dès qu’il ont appris qu’ils ne font pas partie du courant national libre. Mais ces derniers ont refusé leur élargissement en signe de solidarité avec leur camarade toujours emprisonné. Ces étudiants sont Khaled Barrage et Ahmad Haidar du groupe de Tanios Chahine, Raymond Najjar du Parti national libéral et Bassem Fayad du Parti syrien national social.
Les forces de sécurité intérieure ont arrêté hier vingt-quatre étudiants de la faculté des lettres de l’Université libanaise ainsi que de l’Université Saint-Joseph, rue Huvelin. Ces étudiants en majorité du courant national libre (aouniste), ont été appréhendés alors qu’ils distribuaient des tracts à l’occasion du 14 mars, date anniversaire de la «guerre de libération»...