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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - Des hélicoptères israéliens survolent Beyrouth et Nahr Ibrahim L'armée en état d'alerte maximum(photo)

L’armée libanaise a décrété hier soir l’état d’alerte maximum, notamment dans les rangs de la défense antiaérienne, à la suite du survol de certaines régions libanaises, y compris de Beyrouth, par des hélicoptères et des avions de chasse, a-t-on indiqué de source militaire. Selon cette source, l’armée a «repéré des hélicoptères survolant Beyrouth, la région de Nahr Ibrahim et la localité de Chmistar, dans la Békaa». «Des avions militaires volaient au-dessus de ces hélicoptères pour leur servir de protection», a-t-on ajouté. L’armée a également «repéré des ballons de communications survolant la région de Rachaya», a-t-on indiqué. L’état d’alerte maximum a été décrété «pour faire face à d’éventuelles opérations (israéliennes) de commandos ou d’attaques sur des objectifs déterminés en profondeur sur le territoire libanais», a-t-on conclu de même source. Arens : Le Liban, une poudrière Tard en soirée, une source militaire a indiqué à L’Orient-Le Jour que les hélicoptères observés venaient de la mer et seraient des appareils de reconnaissance et non d’attaque, mais qu’ils pouvaient servir à des parachutages pour d’éventuelles opérations sur le terrain. Aucune opération n’avait toutefois été signalée bien après minuit. Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Moshé Arens a comparé hier la situation au Liban à une «poudrière», lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue américain William Cohen à Tel-Aviv. «Le Liban sous contrôle de la Syrie est devenu une poudrière. On ne peut savoir jusqu’où pourrait mener une escalade si un frein n’est pas mis aux actions terroristes du Hezbollah», a-t-il déclaré en référence aux opérations du mouvement libanais, fer de lance de la résistance à Israël. Interrogé sur cette question, M. Cohen s’est borné à indiquer que tout accord sur un retrait du Liban-Sud devrait satisfaire «les besoins de sécurité» d’Israël, s’abstenant de les préciser. Un haut responsable israélien avait averti mercredi que les 23 raids aériens menés au Sud, à la suite de la mort le 28 février d’un général israélien dans une attaque en zone occupée, n’étaient qu’une «riposte préliminaire». «Les règles du jeu ont changé et nous ferons payer le double aux terroristes et à leurs chefs, qui ne sont pas hors de notre portée, même s’ils se protègent dans les territoires sous contrôle syrien au Liban», avait lancé le chef de l’unité de liaison israélienne, le général Eli Amitaï, lors d’une tournée au Liban-Sud. Le Hezbollah avait réagi en avertissant Israël qu’une remise en cause des arrangements d’avril 1996 sur la protection des civils serait une «aventure» pour laquelle l’État juif devra «payer un prix très cher».
L’armée libanaise a décrété hier soir l’état d’alerte maximum, notamment dans les rangs de la défense antiaérienne, à la suite du survol de certaines régions libanaises, y compris de Beyrouth, par des hélicoptères et des avions de chasse, a-t-on indiqué de source militaire. Selon cette source, l’armée a «repéré des hélicoptères survolant Beyrouth, la région...