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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Emissaire israélien en France Tel-Aviv cherche une solution du côté de Paris

Le calme tendu qui a régné durant le week-end au Liban-Sud cache mal une activité diplomatique relativement intense qui vise à éviter tout dérapage dans la région méridionale du pays à quelques semaines des élections législatives anticipées en Israël, en mai prochain. Le développement marquant des dernières quarante-huit heures aura été l’annonce à Jérusalem du départ en France de M. Uzi Arad, conseiller diplomatique de M. Netanyahu. La mission de M. Arad à Paris serait de mener des discussions sur les modalités d’un éventuel retrait de la zone de sécurité. À Beyrouth, le Premier ministre Sélim Hoss a réaffirmé sa position de principe concernant le refus de toute négociation sur des arrangements de sécurité avec l’État hébreu. M. Hoss a souligné qu’un retrait israélien aurait pour conséquence de «ressusciter l’accord d’armistice de 1949». En écho aux propos tenus par M. Hoss, le ministre israélien de la Défense, M. Moshe Arens, a précisé qu’Israël souhaitait revenir à la situation «qui prévalait au lendemain de l’accord de cessez-le-feu conclu en 1949 entre les deux pays». Cette petite phrase a été interprétée par certains observateurs comme une possible amorce de revirement israélien à l’égard de l’accord d’armistice. L’État hébreu, rappelle-t-on, ne se considère plus lié par l’accord en question. Interrogé à ce sujet par L’Orient-Le Jour, le président Hoss a souligné en soirée que les déclarations faites ces deux derniers jours au sujet de l’armistice de 1949 ne signifient pas qu’un élément nouveau est apparu sur ce plan. M. Hoss a précisé qu’en tout état de cause l’application de la 425 implique automatiquement un retour à l’accord d’armistice. Reste à signaler que le dossier du Sud a été au centre d’un entretien, samedi, entre M. Hoss et le chargé d’affaires américain, M. David Hale. Selon certaines informations, Washington aurait informé le gouvernement de la détermination israélienne à empêcher que l’expérience d’Arnoun soit réitérée dans d’autres villages, notamment à Mlikh.
Le calme tendu qui a régné durant le week-end au Liban-Sud cache mal une activité diplomatique relativement intense qui vise à éviter tout dérapage dans la région méridionale du pays à quelques semaines des élections législatives anticipées en Israël, en mai prochain. Le développement marquant des dernières quarante-huit heures aura été l’annonce à Jérusalem du départ en...