Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

liban-Sud - L'évacuation se ferait en coordination avec la Syrie Retrait israélien : Barak aurait déjà un plan

Le Premier ministre élu d’Israël Ehud Barak a élaboré un plan en vue d’un retrait en un an de l’armée israélienne du Liban, dans le cadre d’un accord avec la Syrie, a rapporté hier un journal israélien. Dans un premier temps, Israël doit annoncer son intention de reprendre les négociations avec Damas sur le Golan, en employant une formulation qui répondrait au moins en partie aux exigences syriennes, indique le quotidien Yédiot Aharonot, cité par l’AFP. La Syrie, pour sa part, s’est déclarée prête mercredi à reprendre les négociations de paix avec Israël, au point où elles s’étaient arrêtées avant l’arrivée du Premier ministre Benjamin Netanyahu au pouvoir en 1996. Selon le Yédiot Aharonot, immédiatement après la reprise des négociations, les États-Unis et, éventuellement, l’Union européenne, proposeront à la Syrie d’exercer l’influence prépondérante dont elle jouit au Liban pour stopper les attaques anti-israéliennes. une fois les négociations bien avancées, une commission militaire israélo-syro-libanaise se réunira pour discuter des modalités du retrait militaire israélien du Liban-Sud, selon le plan de M. Barak, cité par le journal. Elle examinera également la question du redéploiement de l’armée libanaise le long de la frontière internationale, de la mise en place d’une force-tampon internationale et de la protection des miliciens de l’Armée du Liban Sud (ALS). Lorsque les négociations sur le Golan entreront dans leur phase finale, l’armée israélienne se retirera et une force internationale sera déployée du côté libanais de la frontière. Un accord avec la Syrie sur le Golan sera complété par un accord militaire israélo-libanais sur la sécurité de la frontière, ajoute le Yédiot Aharonot. «J’ai bien l’intention de sortir l’armée en un an du Liban après la reprise des négociations avec la Syrie, mais je ne peux pas m’engager à une date», a déclaré M. Barak au quotidien sans préciser lui-même comment il compte y parvenir. «Je ne vais pas me jeter par la fenêtre si cela prend 13 mois», a-t-il précisé à un autre journal, le Maariv. «On peut trouver une formulation qui permettra de reprendre les négociations avec Damas qui, selon moi, ont de bonnes chances d’aboutir», a déclaré pour sa part à la radio l’ancien responsable travailliste pour les négociations avec la Syrie, M. Itamar Rabinovitch. La Syrie exige la récupération intégrale du plateau stratégique du Golan, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981. Les négociations syro-israéliennes ont été suspendues par Israël en février 1996. Après sa victoire aux élections de mai 1996, M. Netanyahu avait refusé de reprendre à son compte les ententes informelles auxquelles étaient parvenues les parties sur la base du principe de la «paix contre la terre». Damas affirme qu’avant le gel, le gouvernement travailliste alors au pouvoir s’était engagé à un retrait israélien jusqu’aux frontières du 4 juin 1967, à la veille de la guerre des Six jours. Mais des responsables travaillistes l’ont démenti.
Le Premier ministre élu d’Israël Ehud Barak a élaboré un plan en vue d’un retrait en un an de l’armée israélienne du Liban, dans le cadre d’un accord avec la Syrie, a rapporté hier un journal israélien. Dans un premier temps, Israël doit annoncer son intention de reprendre les négociations avec Damas sur le Golan, en employant une formulation qui répondrait au moins en partie...