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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Exposés sur la cause arménienne à l'aube du IIIe millénaire Du génocide de 1915 au cas du Nagorny-Karabakh

Le Comité pour la défense de la cause arménienne au sein du parti Tachnag a organisé, mercredi dernier, à l’hôtel Riviera, une rencontre sur le thème de “La cause arménienne à l’aube du troisième millénaire”. La rencontre était placée sous le patronage du vice-président de l’Assemblée nationale Élie Ferzli. Devant une assistance groupant plusieurs personnalités politiques, religieuses et sociales, les conférenciers se sont succédé à la tribune pour parler de la cause arménienne. Premier à prendre la parole, le doyen de la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université libanaise (UL), Ibrahim Kobeïssy, devait parler de l’aspect politique de la cause arménienne. Il a brossé un tableau de «la tragédie arménienne» et en a détaillé les causes, dont l’attachement du peuple arménien à sa terre, au sein d’un environnement géographique puissant et hostile capable de détruire son identité. M. Kobeïssy a insisté sur le fait que la chute de l’Union soviétique a permis aux Arméniens de recouvrer une infime fraction de leur patrie «qui ne répond pas à leurs aspirations historiques, car elle ne représente pas la patrie de tous les Arméniens». Il a également souligné le fait que les Arméniens attendent toujours «la justice historique qui reconnaîtra le génocide commis à leur encontre en 1915». Le Dr Talal Torbey, professeur à l’UL, a examiné le côté juridique de la cause arménienne, surtout sous l’angle du droit des habitants du Nagorny-Karabakh à l’autodétermination. Il a établi un parallèle entre le tracé de l’actuelle République d’Arménie et celui des États d’Amérique latine au lendemain de leur libération de la domination espagnole, décidé selon le principe «Uti possidetis juris», soit : vous avez droit uniquement à ce que vous possédez. Le Dr Torbey a contesté ce principe qui ne prend en considération ni les liens sociaux historiques ni les revendications ethniques. Prenant la parole au nom du parti Tachnag, le Dr Ohannès Taslakian a affirmé que la cause arménienne ne se réduit pas uniquement au génocide commis par les Ottomans. Il a assuré que cette cause dépasse le génocide «pour devenir la cause d’une terre et celle d’un peuple qui cherche à établir les bases géographiques, démographiques, politiques et sécuritaires susceptibles d’assurer sa pérennité et celle de sa mission civilisatrice dans un monde qui refuse le principe de la violence». La rencontre s’est terminée par une réception offerte dans la salle Beryte de l’hôtel.
Le Comité pour la défense de la cause arménienne au sein du parti Tachnag a organisé, mercredi dernier, à l’hôtel Riviera, une rencontre sur le thème de “La cause arménienne à l’aube du troisième millénaire”. La rencontre était placée sous le patronage du vice-président de l’Assemblée nationale Élie Ferzli. Devant une assistance groupant plusieurs personnalités...