Actualités - CHRONOLOGIE
Arnoun faisait déjà partie de la zone de sécurité, prétend Israël
le 25 février 1999 à 00h00
Israël a affirmé mercredi que le village d’Arnoun faisait déjà partie de la «zone de sécurité» occupée par l’armée israélienne au Liban-Sud et qu’il n’a donc pas été récemment intégré à cette zone comme l’en accuse le gouvernement de Beyrouth. «Ce village faisait partie de la zone de sécurité avant que nous décidions de l’entourer d’une clôture pour des raisons de sécurité», a indiqué à l’AFP un haut responsable du ministère de la Défense. Le responsable israélien, qui a requis l’anonymat, a précisé que les habitants d’Arnoun bénéficiaient, avant l’installation de cette clôture de barbelés, d’«un statut privilégié dans la mesure où ils pouvaient entrer et sortir de la zone de sécurité sans avoir à franchir les cinq points de passage prévus pour le reste des habitants du Liban-Sud». «Mais le Hezbollah a exploité de façon cynique cette facilité pour introduire d’importantes quantités d’armes, d’explosifs et des commandos à Arnoun qui ont ensuite commis une série d’attaques parfois meurtrières contre nos soldats ou les membres de l’Armée du Liban-Sud», a poursuivi ce responsable. Un porte-parole de l’armée a, pour sa part, affirmé que la clôture entourant Arnoun vise à empêcher le Hezbollah d’utiliser le village pour tirer des obus de mortier contre les positions israéliennes ou de l’ALS. «Le Hezbollah, en utilisant ainsi un village pour mener ses opérations, viole les arrangements de sécurité conclus en 1996», a poursuivi le porte-parole.
Israël a affirmé mercredi que le village d’Arnoun faisait déjà partie de la «zone de sécurité» occupée par l’armée israélienne au Liban-Sud et qu’il n’a donc pas été récemment intégré à cette zone comme l’en accuse le gouvernement de Beyrouth. «Ce village faisait partie de la zone de sécurité avant que nous décidions de l’entourer d’une clôture pour des...
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