Réforme - Le processus se poursuivra Chalak : il n'y a pas d'improvisation

Aucune des mesures et des décisions adoptées à l’égard des fonctionnaires n’a été improvisée, a affirmé hier le ministre d’État pour la Réforme administrative, M. Hassan Chalak, dans une conférence qu’il a donnée à l’invitation du Centre culturel de Saïda pour la recherche et la documentation. «Nous nous sommes basés sur des rapports écrits et imprimés de la Cour des comptes, que nous avons soumis au Conseil des ministres», a affirmé M. Chalak, qui a par ailleurs invité «quiconque se sent victime d’injustice» à « s’adresser au Conseil d’État». «Nous sommes prêts à rendre publiques toutes les informations en notre possession, mais il n’est pas exact de dire que nos décisions n’ont pas été soumises au Conseil d’État», a encore dit le ministre. M. Chalak a par ailleurs réaffirmé que «le processus de réforme se poursuivra», ajoutant : «Le processus ne s’est pas arrêté. Le Conseil des ministres a tout simplement décidé de s’octroyer un délai de trois semaines pour réexaminer tous les dossiers avant de les soumettre à nouveau aux ministres dans le but de corriger les erreurs éventuelles qui auraient été commises avant de reprendre le processus pour le poursuivre jusqu’au bout». «Il n’est donc aucunement question d’arrêter ce processus», a poursuivi M. Chalak, qui a précisé que «la première étape a été consacrée à l’élément humain et doit être suivie, dans un proche avenir, d’une seconde étape qui sera consacrée à une restructuration de l’administration au niveau de l’organigramme». Après avoir précisé qu’«aucune réforme ne peut se faire en un, deux ou trois mois», le ministre d’État a estimé qu’«une opération de ce genre peut nécessiter plusieurs années». «Nous n’avons peur de rien ni de personne et il existe une décision politique en faveur de la réforme», a-t-il ajouté. En réponse à une question, M. Chalak a démenti que les nominations aient obéi à un quelconque souci de partage de parts ou à un quelconque clientélisme. «Certains prétendent que ceux qui ont été nommés sont mes amis ou mes parents. Où sont-ils ? Montrez-les moi», a-t-il dit.