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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hamadé : nous ne sommes pas concernés

LL’ancien ministre et député du Chouf Marwan Hamadé a estimé que le Front de lutte nationale (FLN), auquel il appartient, n’était «pas concerné» par les propos du chef du gouvernement sur une opposition nouvelle à son gouvernement, le Front, que dirige Walid Joumblatt, étant dans l’opposition depuis le début. «L’évocation (par M. Hoss) d’une opposition nouvelle ne nous concerne pas parce que nous étions dans l’opposition dès les premiers instants. Notre position était claire lors du vote de confiance», a déclaré M. Hamadé. «Nous nous étions abstenus d’accorder au gouvernement notre confiance, non pas parce que nous doutions des capacités de M. Hoss, de son patriotisme, ou encore de son intégrité. Mais nous avions considéré que le gouvernement ne parviendrait à réaliser ni ce que le président de la République, le général Émile Lahoud, avait promis dans son discours d’investiture, ni les promesses contenues dans la déclaration ministérielle», a-t-il ajouté. «Pour ce qui est du rôle des médias, auxquels le premier ministre impute la responsabilité de l’opposition, je me souviens que les gouvernements précédents avaient eux aussi été les cibles de campagnes de presse plus violentes que celle que subit le Cabinet de M. Hoss. La différence, c’est que ces campagnes n’avaient pas entraîné un désespoir aussi rapide face à la critique médiatique, qui fait partie du jeu démocratique», a-t-il encore dit. Un autre ancien ministre, M. Mohsen Dalloul, député de Zahlé, a pour sa part souligné que les propos de M. Hoss démontrent la «justesse» des critiques de l’opposition à l’égard de son gouvernement. «Les positions exprimées dans le communiqué (du premier ministre) prouvent que nos griefs contre le gouvernement étaient justes, de l’aveu même de M. Hoss», a déclaré M. Dalloul. «Nous espérons qu’il ne fera pas preuve d’étroitesse d’esprit face à ces critiques, dont l’unique objectif est de rectifier la politique du gouvernement», a-t-il assuré. Estimant que le texte du Premier ministre contenait certaines allusions volontairement «glissées entre les lignes», M. Dalloul, lui-même allusif, a poursuivi : «Nous sommes disposés à prendre part à un débat public clair autour de ce qu’a voulu dire M. Hoss». «Il ne suffit pas de reconnaître que le gouvernement s’est trompé, a-t-il encore estimé. Encore faut-il pouvoir rectifier le tir, et cela, c’est la pratique qui le montrera». «Nous avions auparavant tendu la main (au gouvernement) en tant qu’opposants, mais le Premier ministre n’en avait pas voulu. Il se contentait de critiquer ce qu’il appelait l’héritage lourd» du précédent gouvernement, a ajouté M. Dalloul.
LL’ancien ministre et député du Chouf Marwan Hamadé a estimé que le Front de lutte nationale (FLN), auquel il appartient, n’était «pas concerné» par les propos du chef du gouvernement sur une opposition nouvelle à son gouvernement, le Front, que dirige Walid Joumblatt, étant dans l’opposition depuis le début. «L’évocation (par M. Hoss) d’une opposition nouvelle...