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Actualités - CHRONOLOGIE

Réforme - Le chef de l'Etat déterminé à aller de l'avant Lahoud : en finir avec la mafia des médicaments(photos)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, est déterminé à faire un sort à l’idée reçue qu’une «mafia des médicaments est plus forte que l’État». Quant à l’opération de la réforme administrative, le général Lahoud affirme qu’elle se poursuivra malgré les protestations. Le chef de l’État a tenu ces propos lors de divers entretiens qu’il a eus hier au palais de Baabda avec un certain nombre de députés. Parmi eux, Mohsen Dalloul, apparemment inquiet des critiques que le président de la République a formulées mercredi à l’encontre de la néo-opposition. L’ancien ministre de la Défense, connu pour être l’un des plus grands détracteurs du Cabinet Hoss, a ainsi déclaré à sa sortie du palais présidentiel : «Le chef de l’État ne doit pas assumer les fautes du gouvernement parce qu’il est censé se situer à égale distance de toutes les parties». M. Dalloul a tenu dans ce cadre à établir une distinction entre sa position à l’égard du général Lahoud et l’attitude qu’il adopte envers le gouvernement. Le général Lahoud a reçu par la suite le député Ismaïl Succarieh avec qui il a évoqué le dossier des produits pharmaceutiques sur lequel le chef de l’État a une idée bien arrêtée. Pour lui, en effet, il ne saurait être question de laisser courir l’idée selon laquelle «la mafia des médicaments est plus forte que l’État». Le président de la République a en outre affirmé à M. Succarieh que ce dossier sera traité «sur des bases scientifiques, loin des slogans politiques». Citant le général Lahoud, M. Succarieh a en outre indiqué que le processus des réformes administratives se poursuivrait «calmement et sans publicité». Le député Moustapha Saad a également évoqué le train de réformes avec le chef de l’État, déclarant à ce sujet : «Le régime actuel est déterminé à aller de l’avant dans cette affaire quelle que soit la position des personnes touchées par cette réforme et de ceux qui jouissent d’un certain pouvoir financier et médiatique». M. Saad a ajouté dans ce cadre : «Des mesures seront prises pour arranger les choses et faire éclater la vérité. En effet, les tentatives de susciter des tensions de nature confessionnelle sont devenues intolérables et dangereuses», a affirmé le député de Saïda. Également reçus à Baabda, les députés Georges Dib Nehmé, Jihad Samad et M. Marwan Abou Fadel, ont abordé avec le général Lahoud le problème du retour des personnes déplacées. Prenant la parole au terme de l’entrevue, M. Abou Fadel a indiqué que le président de la République suivait de près cette affaire et se souciait de clore définitivement le dossier «en collaboration avec toutes les parties concernées par cette question», a-t-il dit. Le chef de l’État a conféré par la suite avec l’ancien président du Conseil Omar Karamé qui a notamment souhaité que l’on tienne compte de la part de Tripoli dans le train de nominations des fonctionnaires de première catégorie. Enfin, le général Lahoud a conféré avec le ministre Hassan Chalak au sujet de l’évolution du processus des réformes administratives.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, est déterminé à faire un sort à l’idée reçue qu’une «mafia des médicaments est plus forte que l’État». Quant à l’opération de la réforme administrative, le général Lahoud affirme qu’elle se poursuivra malgré les protestations. Le chef de l’État a tenu ces propos lors de divers entretiens qu’il a eus hier...