Présidence Lahoud : la sécurité intérieure, une ligne rouge

Dans une déclaration lue par le ministre de l’Intérieur, au cours du dîner annuel du Conseil central maronite, le chef de l’État a affirmé être «conscient de la gravité des possibilités évoquées», ajoutant que le Liban demeurera fort de son bon droit et de l’attachement indéfectible à l’unité des volets libanais et syrien des pourparlers de paix. Le chef de l’État a également déclaré qu’il ne se laissera pas entraîner à un affrontement dans les camps palestiniens mais que la sécurité intérieure du Liban était «une ligne rouge» que personne ne pourra franchir. «Nous sommes en présence de démarches diplomatiques intensives en vue de dégager des dénominateurs communs pouvant servir de base à une reprise des pourparlers, et il existe des pressions israéliennes qui parlent d’un retrait unilatéral avant juillet, a dit M. Lahoud. Nous sommes conscients de la gravité de chacune des possibilités avancées et prêts à toutes les éventualités. Nos positions sont claires et stables. Nous ne nous départirons pas de la concomitance des deux volets libanais et syrien (…)». «En ce qui concerne l’implication des camps palestiniens pour détourner le Liban de sa véritable bataille (…) nous sommes prêts à réprimer tous ceux qui se permettraient de porter atteinte à la sécurité. Il s’agit d’une ligne rouge que nous ne permettrons à personne de franchir».