Communautés Séminaire sur l'identité culturelle au Centre Moussa Sadr

Le centre de recherches et d’études Moussa Sadr a organisé hier, à l’hôtel Marriott, un séminaire sur l’action de l’imam Moussa Sadr et son impact sur l’identité culturelle, en présence du ministre de l’Éducation nationale représentant le chef de l’État, du député Ayoub Hmayed représentant le président de la Chambre et du ministre des Affaires sociales Michel Moussa représentant le chef du gouvernement. Le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le président du Conseil supérieur chiite cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, le mufti jaafarite cheikh Abdel-Amir Kabalan, et le cheikh Akl druze Bahjat Ghaith ainsi que de nombreuses personnalités religieuses et politiques étaient également présents. Dans son allocution, Mme Rabab Sadr-Charafeddine a affirmé que son frère, l’imam Moussa Sadr, avait posé les assises de la culture du refus de la normalisation avec Israël. Elle a assuré que «ce refus, à la veille de la paix, est une arme plus dangereuse que la guerre qui a généré la culture de la résistance». Le mufti Kabbani devait ensuite prendre la parole pour parler des «liens existant entre la culture et la religion que seul un cœur sain est à même de détecter». Cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine a affirmé, de son côté, que l’imam Moussa Sadr a «déployé beaucoup d’efforts pour donner à la culture sa véritable dimension». Pour le cheikh Akl druze Bahjat Ghaith, «seule la foi véritable est capable d’amorcer le processus de construction de l’État de droit». Mgr Andari, représentant le patriarche maronite Mgr Sfeir, a parlé de la culture, telle que la conçoit l’Exhortation apostolique et le représentant du nonce apostolique a affirmé que «les bases de l’identité culturelle libanaise reposent sur sa pluralité».