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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Les séquelles des élections syndicales de 97 L'Etat débouté dans son procès contre Abou Rizk et Nehmé

L’État a été débouté hier dans le procès qu’il avait intenté en 1997 contre le président et le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Liban, MM. Élias Abou Rizk et Yasser Nehmé. La plainte de l’État à l’encontre de MM. Abou Rizk et Nehmé était intervenue suite à la publication d’une lettre adressée par ces derniers à l’Organisation internationale du travail et dans laquelle ils se plaignaient de l’ingérence du gouvernement dans les affaires syndicales. Les poursuites avaient été engagées en application des articles 203 et 297 du code pénal. MM. Abou Rizk et Nehmé avaient saisi l’OIT dans le sillage des incidents qui avaient accompagné et suivi les élections syndicales d’avril 97 qui avaient abouti à leur éviction de la tête de la centrale syndicale. Les leaders syndicaux avaient alors rapporté que «les forces de l’ordre avaient investi le siège de la CGTL, arrêté des syndicalistes, expulsé des journalistes et fait usage de la force d’une manière sans précédent». Ils avaient appelé l’OIT à «porter plainte contre le gouvernement libanais et rejeter le résultat des élections». Suite à cette lettre, MM. Abou Rizk et Nehmé avaient été accusés d’«avoir voulu porter atteinte à l’État et à sa crédibilité». Dans le jugement qu’elle a rendu hier, Mme Ghada Abou Karroum, juge unique de Beyrouth, a totalement innocenté les accusés. L’affaire est donc totalement close. Elle avait, en son temps, fait couler beaucoup d’encre…
L’État a été débouté hier dans le procès qu’il avait intenté en 1997 contre le président et le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Liban, MM. Élias Abou Rizk et Yasser Nehmé. La plainte de l’État à l’encontre de MM. Abou Rizk et Nehmé était intervenue suite à la publication d’une lettre adressée par ces derniers à l’Organisation...