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Actualités - CHRONOLOGIE

Parlement - Le chef du Législatif reçu à Baabda Berry n'exclut pas un repli israélien (photo)

Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, n’a pas exclu la possibilité d’un repli israélien unilatéral du Liban, tout en soulignant que Beyrouth ne peut offrir des garanties indépendamment de la Syrie. M. Berry a tenu ces propos devant les députés qu’il a reçus hier place de l’Étoile, à son retour du palais de Baabda, où il avait conféré dans la matinée avec le chef de l’État, le général Émile Lahoud. Ses entretiens avec les parlementaires étaient essentiellement axés sur la situation au Liban-Sud ainsi que sur les perspectives d’un retrait israélien. Cité par ses visiteurs, le président de la Chambre a fait état de craintes sur l’existence d’un lien entre ce qui se passe dans les camps palestiniens et la volonté des Israéliens de se retirer du Liban-Sud. Ces propos de M. Berry rejoignent le communiqué du Conseil central de sécurité qui avait indiqué mardi que des Palestiniens pourraient fomenter des troubles en cas de retrait israélien. Le chef du Parlement s’est dit sceptique quant aux intentions du Premier ministre israélien. Selon lui, les propos d’Ehud Barak sur un retrait constituent «une manœuvre dont l’objectif est de dissiper l’impression que son prédécesseur Benjamin Netanyahu a laissée d’Israël». Toujours cité par ses visiteurs, M. Berry a considéré que «les Européens ont fini par sympathiser avec Barak, en raison du discours-manœuvre qu’il tient alors qu’ils s’étaient montrés favorables, sous le mandat de Netanyahu, à l’édification d’un État palestinien». Il s’est dit persuadé que l’État hébreu ne s’engagera de nouveau dans des négociations de paix avec le Liban et la Syrie que si les États-Unis lui accordent des aides financières et des armes. En tout état de cause, M. Berry semble croire que la reprise des négociations de paix dépendra de l’élection présidentielle américaine, selon ses visiteurs. Plus tard dans la journée, des sources parlementaires ont exclu ce lien, en citant notamment l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield. Avec ses visiteurs, le chef du Parlement a en outre débattu du dossier des législatives. Il a réaffirmé que le projet de diviser le Liban en 13 circonscriptions électorales, à mi-chemin entre le caza et la mohafazat, «est sérieux, bien qu’il ne soit pas définitif». Dans ce cadre, M. Berry a relevé qu’il existe pour l’heure deux formules proposées pour la division des circonscriptions électorales. La première consiste à organiser les élections sur base du caza (26 circonscriptions) et la deuxième prévoit le maintien des mohafazats (6 circonscriptions). «Si nous divisons le premier chiffre par deux et multiplions le deuxième par deux, nous obtiendrons le même chiffre : 13», a-t-il indiqué. Le chef du Parlement, rappelle-t-on, est en faveur des grandes circonscriptions électorales qui assurent, selon lui, une meilleure représentation des Libanais.
Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, n’a pas exclu la possibilité d’un repli israélien unilatéral du Liban, tout en soulignant que Beyrouth ne peut offrir des garanties indépendamment de la Syrie. M. Berry a tenu ces propos devant les députés qu’il a reçus hier place de l’Étoile, à son retour du palais de Baabda, où il avait conféré dans la matinée avec le chef de l’État,...