Catastrophe - Scènes de douleur au Caire après le crash du Boeing d'Egypt Air Une longue et difficile enquête commence (photo)

Une enquête longue et délicate a débuté hier pour tenter de déterminer les causes de la catastrophe du Boeing 767 de la compagnie Egypt Air qui s’est abîmé dans l’Atlantique au large des côtes du Massachusetts, avec 217 personnes à bord. Attentat terroriste ou accident ? Les informations fragmentaires disponibles à peine douze heures après la tragédie laissaient autorités et experts perplexes sur les causes possibles de la tragédie. Le Boeing 767, qui assurait une liaison régulière entre Le Caire-New York-Los Angeles et vice-versa, a explosé 41 minutes après son décollage dimanche de l’aéroport de John F. Kennedy, à New York. La première préoccupation des enquêteurs va être de récupérer les corps et les débris de l’appareil, et parmi ceux-ci les boîtes noires, qui contiennent les enregistrements des données de vol et des conversations. Une opération compliquée, car il faut au préalable localiser les morceaux de l’épave gisant au fond de l’eau sur une zone d’environ 90 km2. Si les autorités égyptiennes ont écarté l’idée d’un attentat terroriste, ce n’est pas encore le cas des autorités américaines. Les responsables du FBI ont en effet dépêché une dizaine d’agents à Los Angeles et à New York, d’où provenait l’avion. À l’aéroport du Caire entre-temps, les parents des passagers criaient leur rage et leur désespoir. Plusieurs personnes ont perdu connaissance après avoir consulté la liste des passagers. Un autre proche d’un des occupants de l’appareil s’est mis à crier et à injurier les responsables d’Egypt Air, tandis qu’une femme quittait la salle en courant et se mettait à hurler de douleur en traversant le hall des arrivées.