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Actualités - CHRONOLOGIE

Code du travail La CGTL annonce la création d'un comité ad hoc

La Confédération générale des travailleurs du Liban a annoncé hier la création d’un comité chargé de suivre l’affaire de l’amendement du Code du travail de 1946 actuellement à l’étude au sein de la commission parlementaire pour la modernisation des lois que préside l’ancien député M. Auguste Bakhos. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue sous la présidence de M. Élias Abou Rizk, le comité exécutif de la CGTL a rappelé son «opposition catégorique à toutes les clauses qui seraient de nature à faciliter les licenciements arbitraires et illégitimes des employés et ouvriers» et son «attachement à l’amendement de l’article 50 relatif aux licenciements dans le sens d’une plus grande protection de la pérennité de l’emploi». L’article 50 du Code du travail constitue en fait l’une des principales clauses dont l’amendement est jugé indispensable par la CGTL. Alarmée par le nombre de licenciements collectifs et la multiplication des cas d’espèces, la centrale syndicale cherche à fixer des cadres précis à ces licenciements. Selon le leader de la CGTL, de nombreuses entreprises procèdent ces derniers temps à des licenciements abusifs d’employés ayant dix ou quinze années d’ancienneté afin de les remplacer par des salariés plus jeunes et dont les charges sociales sont moins lourdes. La CGTL souhaite également une profonde réforme du travail des conseils d’arbitrage des conflits de travail dont elle juge la procédure «d’une lenteur mortelle» et le nombre «très limité et très insuffisant». À ce propos, le comité exécutif de la centrale syndicale s’est déclaré hier «contre l’abolition des conseils d’arbitrage qui doivent de plus demeurer tripartites en application des protocoles internationaux et dont les statuts doivent être modifiés de façon à ce qu’ils deviennent en mesure de régler très rapidement les conflits qui leur sont soumis». Le comité exécutif de la CGTL a également exigé que les amendements du Code du travail en gestation se fassent «dans la lignée et le respect de l’indépendance et de la liberté de l’action syndicale». Il a enfin réclamé «la protection des droits des femmes au travail et des adolescents et des enfants conformément aux lois internationales». L’assurance vieillesse Sur un autre plan, le conseil exécutif de la centrale syndicale a décidé hier de «demander l’aide d’un expert de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour ce qui a trait à la préparation de la loi sur l’assurance vieillesse». Il a en outre appelé le gouvernement à «prévoir dans le budget de l’an 2000 le paiement de l’effet rétroactif de la loi sur le réajustement des traitements dans le secteur public». Cette loi avait, rappelle-t-on, été adoptée fin 1998 avec effet rétroactif au 1er janvier 1996. Les nouveaux traitements n’ont toutefois été versés aux fonctionnaires qu’à partir du 1er janvier 1999 et l’État est donc redevable à l’égard de ses serviteurs de l’effet rétroactif sur trois ans.
La Confédération générale des travailleurs du Liban a annoncé hier la création d’un comité chargé de suivre l’affaire de l’amendement du Code du travail de 1946 actuellement à l’étude au sein de la commission parlementaire pour la modernisation des lois que préside l’ancien député M. Auguste Bakhos. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue sous la...