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Actualités - ANALYSE

Loi électorale - Contacts à tous les niveaux pour rapprocher les points de vue Les assises d'Antélias : des questions mais encore aucune réponse

Les prochaines assises politiques prévues à Antélias sur le thème du projet de loi électorale continuent de soulever une série de questions dont la plus importante est celle de savoir si les participants à ces réunions parviendront à se mettre d’accord sur des principes de base pouvant servir de plate-forme à un communiqué final qui viendrait exprimer un point de vue unifié et des idées susceptibles d’assurer la liberté de l’électeur et l’intégrité des élections. Car les avis divergent. Et il faut craindre que ces divergences ne soient longues et difficiles à aplanir et que les parties prenantes ne parviennent pas à se mettre d’accord dès la seconde réunion sur des principes généraux. Tout comme il faut craindre que certains des participants ne se lassent et ne cessent de prendre part aux réunions. Car le communiqué qui émanerait en définitive de ces assises ne serait plus représentatif de l’avis de toutes les parties conviées. Mais l’Église, qui parraine ces assises, peut-elle se permettre de voir son initiative ne pas aboutir à un communiqué qui viendrait exprimer l’avis de tous les participants ? Il reste que les députés et les partis n’ont pas les mêmes avis par rapport à la loi électorale. Les partis placent en effet très haut la barre de leurs exigences et les députés ne peuvent prendre le risque de mettre en jeu leurs intérêts politiques et électoraux personnels. Les contacts se poursuivent donc à plus d’un niveau pour rapprocher les points de vue et certaines parties n’hésitent pas à tenir des réunions préparatoires en vue de mettre au point des documents de travail qu’elles pourraient soumettre aux prochaines assises. Des principes sont d’ores et déjà acquis : neutralité du pouvoir à travers un gouvernement dont les membres ne seraient pas candidats, adoption du caza comme circonscription électorale pour assurer une meilleure représentation politique, adoption de la carte électorale, suspension provisoire des droits électoraux des électeurs récemment naturalisés, élargissement des prérogatives du Conseil constitutionnel, ouverture de centres de vote à l’étranger, ouverture de centres de vote pour les déplacés, informatisation des opérations et octroi de temps d’antenne égaux à tous les candidats pour leurs campagnes. Mais cela ne suffit pas et il faudra encore du temps avant que les participants aux assises d’Antélias ne parviennent à se mettre d’accord sur une formule concernant l’exigence de certains d’affirmer que des élections libres ne peuvent avoir lieu à l’ombre de la présence de forces non libanaises qui accaparent la décision nationale et limitent la souveraineté nationale. Car personne ne peut prendre le risque de rééditer les erreurs du passé. Le président de la République, le général Émile Lahoud, l’a bien dit : la nouvelle loi électorale doit être juste et équilibrée. Elle doit assurer la fusion nationale et l’élection de ceux par lesquels le peuple souhaite être représenté. Elle doit être adoptée pour les générations futures qui ne nous pardonneront aucune erreur…
Les prochaines assises politiques prévues à Antélias sur le thème du projet de loi électorale continuent de soulever une série de questions dont la plus importante est celle de savoir si les participants à ces réunions parviendront à se mettre d’accord sur des principes de base pouvant servir de plate-forme à un communiqué final qui viendrait exprimer un point de vue...