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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix : du nouveau en juin

Le mois de juin apporterait de nouveaux développements extrêmement importants au niveau du processus de paix, à en croire des sources diplomatiques à Beyrouth. Ces sources citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleihane rappellent les propos de l’ambassadeur américain David Satterfield qui avait assuré en début de semaine, lors d’une conférence à l’Université américaine (AUB), que «la paix au Proche-Orient va être conclue beaucoup plus rapidement qu’on ne le pense». «L’ambassadeur US a très bien choisi ses mots, ajoutent les mêmes sources. Ses propos sont basés sur des informations précises et sur des indices qui prouvent que la région va entrer dans une phase nouvelle, d’autant plus que le président Bill Clinton est déterminé à clore le dossier du Proche-Orient avant le début de la campagne présidentielle américaine, vers le milieu de l’été prochain». Dans la perspective d’un déblocage des négociations de paix, le Liban pourrait être soumis à de fortes pressions de la part des États-Unis pour le porter à accepter des idées et des propositions qui ne lui seraient pas nécessairement favorables, ont indiqué ces sources. «C’est vrai que Washington s’est laissé convaincre de la nécessité de traiter d’une manière concomitante les volets libanais et syrien, ajoute-t-on. Mais cela ne l’empêchera pas d’accentuer ses pressions sur le Liban et sur toutes les parties concernées par les négociations de paix pour les amener à faire preuve de plus de flexibilité». Pour faire face à toutes ces éventualités, le Liban doit préparer rapidement tous les dossiers liés aux négociations. «Le gouvernement libanais doit élaborer une stratégie claire pour affronter toutes les possibilités qui pourraient se présenter après les élections en Israël, ont déclaré les sources en question. Selon les informations disponibles, s’il est élu, Ehud Barak va accorder un intérêt particulier au dossier du Liban-Sud. Il pourrait par exemple ordonner un retrait unilatéral de ses troupes de Jezzine. Il pourrait même évacuer tout le Sud d’ici un an et même avant comme il l’a promis lors de sa campagne électorale».
Le mois de juin apporterait de nouveaux développements extrêmement importants au niveau du processus de paix, à en croire des sources diplomatiques à Beyrouth. Ces sources citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleihane rappellent les propos de l’ambassadeur américain David Satterfield qui avait assuré en début de semaine, lors d’une conférence à l’Université...