Il y a dans l’affaire Aboul Aynaïn une impression de déjà-vu… Comme dans les années 70, c’est l’autorité officielle du Liban qui est bafouée par le mouvement Fateh. Les armes affluent dans les douze camps disséminés à travers le pays, les entraînements militaires y vont bon train à l’heure où, à Oslo, Palestiniens et Israéliens s’apprêtent une fois de plus à négocier la paix. Contre qui Arafat fourbit-il donc ses armes alors que la menace de l’implantation se précise de plus en plus ? Le verdict rendu par contumace à l’encontre de son représentant Sultan Aboul Aynaïn a pris en moins de 48 heures de nouvelles proportions dans la mesure où la décision judiciaire s’est vite politisée. En effet, la riposte d’Abou Ammar ne s’est pas faite attendre : l’affaire a été portée devant la Ligue arabe, et le «colonel» Aboul Aynaïn a été promu «général» par Arafat en personne. L’État se dit déterminé à relever le défi arafatiste. Selon une source judiciaire autorisée, la peine de mort est irrévocable et sera appliquée dès que le condamné sera capturé. Mais qui l’appréhendera ?
Il y a dans l’affaire Aboul Aynaïn une impression de déjà-vu… Comme dans les années 70, c’est l’autorité officielle du Liban qui est bafouée par le mouvement Fateh. Les armes affluent dans les douze camps disséminés à travers le pays, les entraînements militaires y vont bon train à l’heure où, à Oslo, Palestiniens et Israéliens s’apprêtent une fois de plus...
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