Actualités - CHRONOLOGIE
Justice - Le responsable du Fateh refuse de se livrer L'Autorité palestinienne prend fait et cause pour Aboul Aynain(photo)
le 29 octobre 1999 à 00h00
La condamnation à mort de Sultan Aboul Aynaïn, chef du Fateh au Liban et représentant officiel de l’OLP dans notre pays, est-elle une bavure de magistrat ou une décision délibérée illustrant la décision du Liban de rouvrir tout le dossier de la présence palestinienne au Liban ? L’intéressé, pour sa part, ne doute pas de la nature du verdict. «Il ne s’agit pas d’un verdict judiciaire mais politique», a-t-il déclaré hier, commentant la décision du tribunal militaire de Beyrouth de le condamner à mort. Confiné dans le camp palestinien de Rachidiyé, près de Tyr, Sultan Aboul Aynaïn a déclaré qu’il ne se rendra pas à la justice libanaise. Dans le même temps, l’Autorité palestinienne réagissait avec colère à la condamnation à mort. «Nous considérons ce verdict comme un acte agressif, inacceptable, dangereux et nuisible», a déclaré à Gaza un conseiller du président palestinien Yasser Arafat. En filigrane de cette sentence, les observateurs voient un dossier capital pour le Liban de l’après-paix : celui de la présence sur le sol libanais de plusieurs centaines de milliers de Palestiniens auxquels Israël refuse le droit au retour, mais dont l’implantation au Liban romprait l’équilibre confessionnel qui caractérise le pays.
La condamnation à mort de Sultan Aboul Aynaïn, chef du Fateh au Liban et représentant officiel de l’OLP dans notre pays, est-elle une bavure de magistrat ou une décision délibérée illustrant la décision du Liban de rouvrir tout le dossier de la présence palestinienne au Liban ? L’intéressé, pour sa part, ne doute pas de la nature du verdict. «Il ne s’agit pas d’un...
Les plus commentés
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban
La mer qu’il voit danser
À Gaza, le Hamas entend continuer à exister militairement et politiquement