Présidence de la République Lahoud défend la liberté de presse

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier qu’il n’était plus permis désormais de porter atteinte à la liberté de la presse ou aux journalistes. Devant les photographes qui avaient été malmenés et maltraités par l’armée libanaise lors de la manifestation de Greenpeace à Selaata, le 11 octobre dernier, le chef de l’État a déclaré : «Aucune richesse au Liban n’égale la liberté de la presse et nous ne permettrons à personne d’y porter atteinte». De leur côté, les photographes n’ont pas manqué de le remercier pour son intervention personnelle dans cette affaire. Le général Lahoud a en outre reçu à son domicile de Baabdate une délégation de l’Association des industriels libanais. À cette occasion, il a souligné la nécessité d’une étroite collaboration entre le patronat, les travailleurs et l’État pour parvenir à l’élaboration d’un projet d’assurance vieillesse. Il a ajouté que l’État avait à cœur d’aider au maximum l’industrie libanaise pour lui permettre de faire face à la concurrence étrangère. Le président de la République s’est entretenu par la suite avec l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield au sujet des relations entre les deux pays et des derniers développements sur la scène régionale. Le général Lahoud a également reçu les membres du conseil diocésain grec-catholique de Beyrouth présidé par Mgr Habib Bacha qui a affirmé l’appui total de la communauté au processus d’édification de l’État de droit entrepris par le président de la République. Le chef de l’État a enfin conféré avec le président du parti Kataëb Mounir Hajj au sujet des derniers développements au sein du parti.