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Actualités - CHRONOLOGIE

Liberte d'expression - Un film de 90 minutes coupé de moitié La censure cafouille

Les déboires des artistes libanais – cinéastes, chanteurs ou écrivains – se font de plus en plus nombreux au Liban. Entre l’obscurantisme manifesté par certaines fractions et l’excès de zèle auquel se livrent parfois les services étatiques, le champ de la liberté d’expression paraît se rétrécir.Le dernier épisode sur ce plan est la polémique qui a éclaté hier entre la Sûreté générale et la cinéaste franco-libanaise Randa Chahal Sabbag. Dans un communiqué de presse, celle-ci s’est élevée contre la censure, par la SG, de plus de la moitié de son film Civilisés. Hier en soirée, la SG a riposté aux critiques acerbes de Mme Chahal Sabbag en publiant un communiqué exposant explicitement et dans les moindres détails les passages orduriers et injurieux contenus dans le scénario du film. À quoi cela sert-il de censurer de tels passages s’ils sont, par la suite, dévoilés d’une manière «crue» dans un communiqué distribué à la presse et destiné au grand public ? Mais la SG n’en est pas à un cafouillage près, comme le démontre la censure très souvent irrationnelle imposée aux films ou aux diverses productions artistiques qui devraient être disponibles sur le marché.
Les déboires des artistes libanais – cinéastes, chanteurs ou écrivains – se font de plus en plus nombreux au Liban. Entre l’obscurantisme manifesté par certaines fractions et l’excès de zèle auquel se livrent parfois les services étatiques, le champ de la liberté d’expression paraît se rétrécir.Le dernier épisode sur ce plan est la polémique qui a éclaté hier entre la...