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Actualités - CHRONOLOGIE

Le haut comité de secours assumera les frais d'inscription aux écoles publiques L'affaire Hakim reportée sine die(photos)

À peine ouverte aux environs de 18h, la deuxième séance parlementaire a donné lieu à un nouveau débat sur l’enrichissement illicite. Les députés Hussein Husseini, Boutros Harb, Zaher el-Khatib et Najah Wakim ont réclamé un nouveau vote du projet de loi, cette fois-ci à main levée. Le président Berry a rejeté la proposition des quatre députés en rappelant que, conformément au règlement interne de la Chambre, un vote à main levée ne peut être requis qu’en cas d’ambiguïté lors du premier vote. Il a toutefois ajouté que le projet serait sérieusement examiné lundi et qu’il présiderait lui-même la réunion des commissions concernées. Présentée par le député Talal Merhebi, la proposition de loi sur les frais d’inscription dans les écoles publiques a suscité une vive discussion dans l’Hémicycle. M. Merhebi suggérait en effet que les parents en soient définitivement dispensés. Nombreux sont les parlementaires qui ont applaudi à cette proposition. Zaher Khatib a voulu minimiser dans ce cadre la gravité des répercussions d’une telle mesure sur les dépenses gouvernementales auxquelles devraient s’ajouter ainsi quelque 24 milliards de LL. Le Premier ministre Hoss a mis un terme au débat en affirmant d’emblée que si cette loi était votée, le prix du bidon d’essence devrait être alors augmenté ; ce qui a immédiatement incité M. Berry à reporter la discussion de cette proposition… pour y revenir quelque temps plus tard en suggérant l’adoption de la formule suivante : le ministre de l’Éducation s’engagerait à recevoir les élèves dont les frais n’ont pas été réglés et le haut comité de secours prendrait sur lui d’assumer ces dépenses supplémentaires. Le ministre Mohammed Youssef Beydoun s’est alors engagé à donner les instructions nécessaires aux directeurs des établissements publics pour admettre tous les écoliers qui n’ont pas encore pu s’inscrire. Louable initiative de la Chambre : celle-ci a décidé d’amender son règlement interne de manière à créer une nouvelle commission parlementaire pour l’Environnement. En revanche, le député Nadim Salem a tenté en vain de défendre sa proposition de loi revêtue du double caractère d’urgence concernant l’amnistie des collaborateurs avec Israël. En effet, sans même lui donner le temps de s’exprimer, ses collègues ont immédiatement rejeté la proposition, dans leur écrasante majorité. Quant au règlement de la situation des employés de l’UL proposé par M. Rafic Hariri, il a été renvoyé aux commissions mixtes pour être examiné. M. Berry s’est engagé pour sa part à satisfaire les revendications des employés avant la fin de l’année. Une autre proposition de loi concernant les régions jouxtant la zone occupée au Sud a été également ajournée. Suivant cette proposition, les habitants de ces régions devraient pouvoir entreprendre des travaux de construction sans nécessairement obtenir un permis de construire. Le ministre des Travaux publics a été prié de revoir cette proposition et d’y apporter d’ici une semaine les amendements adéquats. L’affaire Hakim On attendait enfin – sans vraiment espérer des résultats spectaculaires – le débat sur la levée de l’immunité du député Habib Hakim contre lequel le Parquet a engagé des poursuites pour dilapidation des fonds publics. L’affaire était «réglée» en un tour de main. Dès qu’un certain nombre de députés – à leur tête Rafic Hariri – ont esquissé le geste de quitter l’Hémicycle, le président Berry a aussitôt réagi en les invitant à reprendre leur place. Il a d’abord justifié le fait que cette affaire a été inscrite en dernier dans l’ordre du jour de la séance plénière en rappelant que le règlement intérieur de la Chambre exigeait que le débat se prolonge jusqu’à la prise d’un décision, sans possibilité de report (article 94). C’est alors que les députés Nicolas Fattouche, Marwan Hamadé et Najah Wakim ont relevé le vice de forme dont serait entaché le vote de la levée de l’immunité étant donné que les membres de l’Assemblée n’ont pas encore pris connaissance des documents que le Parquet a livrés au chef du Parlement. Ce dernier a donc décidé de lever la séance et de reporter sine die le débat sur la question. À noter dans ce cadre que le règlement intérieur de l’Assemblée n’impose aucun délai spécifique pour trancher une affaire de ce type... Autant dire qu’elle a été renvoyée aux calendes grecques.
À peine ouverte aux environs de 18h, la deuxième séance parlementaire a donné lieu à un nouveau débat sur l’enrichissement illicite. Les députés Hussein Husseini, Boutros Harb, Zaher el-Khatib et Najah Wakim ont réclamé un nouveau vote du projet de loi, cette fois-ci à main levée. Le président Berry a rejeté la proposition des quatre députés en rappelant que,...