Réactions Condamnations en série du blocus de Aïnata

Cheikh Mohammed Rachid Kabbani, mufti de la République, a appelé le gouvernement et les organisations humanitaires internationales à s’activer pour mettre fin au blocus imposé par l’armée israélienne au village de Aïnata. Par la même occasion, le mufti a appelé à la libération de tous les prisonniers libanais qui se trouvent dans les prisons israéliennes et parmi lesquels figurent des habitants du village encerclé. Cheikh Kabbani a tenu ses propos devant une délégation des habitants du village de Aïnata qui lui rendait visite et qui lui a fait part des difficultés auxquelles font face les habitants depuis l’imposition du blocus par l’armée israélienne. Depuis le 28 septembre, ont-ils indiqué, aucune provision alimentaire n’a pu pénétrer à l’intérieur du village. Par ailleurs, les malades ne peuvent pas être transportés en dehors de Aïnata, dont une partie de la population a été arrêtée par l’armée israélienne. Les habitants du village frappé par ce blocus inhumain se sont également rendus chez le président du Conseil supérieur chiite cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine. Cheikh Chamseddine a assuré à la délégation qu’il fera tout son possible pour essayer de mettre fin au blocus. Par ailleurs Amnesty International a appelé les responsables israéliens à «libérer» les habitants de Aïnata arrêtés. Amnesty International demande la libération de neuf Libanais dont deux enfants en bas âge, tous arrêtés le 7 octobre. Amnesty International craint que ces prisonniers n’aient été maltraités dans la prison de Khiam. L’organisation internationale rappelle qu’il y a environ 130 détenus dans les prisons israéliennes qui n’ont pas été jugés et appelle au respect des principes contenus dans la Charte des droits de l’homme.