Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Emigrés - Lahoud et Hoss ont mis tout leur poids dans la balance Efforts pour réunifier l'ULCM

Le président de la République, le général Émile Lahoud, et le chef du gouvernement M. Sélim Hoss s’efforcent actuellement de faire revivre l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) afin de pouvoir profiter du rôle qu’elle pourrait jouer en tant que représentant unique de la diaspora libanaise sur les cinq continents, apprend-on de sources informées. Une réforme de l’ULCM s’imposait d’autant que cette institution se trouve depuis de nombreuses années en pleine déconfiture du fait des divisions qui la minent. Pour le moment, les efforts se sont traduits par la mise sur pied d’une «commission de l’émigration» chargée de réfléchir sur cette réforme et de la mettre en œuvre. Formée par décret en août dernier, la commission est composée de Fouad Turk, ancien secrétaire général du palais Bustros, familier des questions intéressant la diaspora, Haytham Jomaa, directeur général du ministère des Émigrés, Ahmad Tabbarah, conseiller du Premier ministre en matière d’émigration, le général Adonis Nehmé, représentant de la présidence de la République, l’ambassadeur Chucri Abboud, du ministère des Affaires étrangères, et Walid Barakat, du département des Émigrés. De sources proches de la commission, on indique que celle-ci s’emploie tout d’abord à mettre un terme à la dualité actuelle au niveau de la présidence de l’ULCM. Les deux présidents, Nagi Naïm, reconnu par l’ancien chef de la diplomatie Farès Boueiz, et Georges Antoun, qui bénéficie du soutien du ministère des Émigrés, ont été convoqués au Liban à cet effet. Mais les efforts sont demeurés vains jusqu’ici, M. Antoun s’étant abstenu de répondre à la convocation, arguant de ses nombreuses occupations. Le chef du gouvernement a manifesté son étonnement à cet égard d’autant que l’autre président, M. Naïm, a fait le déplacement et a attendu son rival à Beyrouth durant deux mois avant de regagner Los Angeles à la fin de septembre. Pour certains milieux de l’ULCM, l’absentéisme de M. Antoun était injustifié . Ces milieux estiment que «des parties lésées étaient favorables» à l’attitude de M. Antoun, «dans le but d’empêcher l’aboutissement des efforts déployés en haut lieu et visant à la réunification de l’ULCM». Toujours est-il que, selon les sources de la commission, celle-ci a établi un rapport portant sur l’avenir de l’organisation de la diaspora et sur les moyens sur lesquels elle doit reposer. M. Hoss, précise-t-on de même source, qui a pris part à la rédaction de ce rapport, souhaite la formation à la tête de l’ULCM d’un comité transitoire, qui serait composé de personnalités acceptables par tous. Ce comité serait chargé de réorganiser les sections et les conseils nationaux et continentaux, avant de convoquer un congrès général pour l’élection d’un nouveau conseil mondial. Selon des sources informées, MM. Lahoud et Hoss ont mis «tout leurs poids dans la balance» pour que les efforts de réforme soient couronnés de succès. Ils insistent notamment sur la globalité de la représentation que devrait assumer l’ULCM et souhaitent pour cela que de nouvelles sections soient créées même dans les pays de faible émigration libanaise. Ces sources rappellent que l’ULCM avait joué avant la guerre un rôle positif notamment dans le rapprochement entre les émigrés par le biais de multiples rencontres et congrès organisés.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, et le chef du gouvernement M. Sélim Hoss s’efforcent actuellement de faire revivre l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) afin de pouvoir profiter du rôle qu’elle pourrait jouer en tant que représentant unique de la diaspora libanaise sur les cinq continents, apprend-on de sources informées. Une réforme de l’ULCM...