Rechercher
Rechercher

Actualités - DISCOURS

Processus de paix - Israël exhorte Assad à reprendre les négociations L'heure décisive est arrivée, estime Barak

Le Premier ministre israélien Ehud Barak, revenant à la charge, a de nouveau exhorté hier le président syrien Hafez el-Assad à reprendre les négociations pour conclure un accord de paix entre les deux pays. «L’heure décisive est arrivée», a-t-il lancé du haut de la tribune de la Knesset laissant clairement entendre à M. Assad que l’occasion de faire la paix ne durerait pas éternellement et qu’«il fallait la saisir vite». Nous souhaitons le plus vite possible, a poursuivi le chef du gouvernement israélien, procéder à un retrait ordonné de nos troupes du Liban dans le cadre d’un accord avec Damas, s’engageant «à nouveau à mettre fin à la tragédie du Liban et à sortir nos troupes de ce pays» avant le mois de juillet 2000. Le discours de M. Barak, essentiellement consacré à la politique étrangère, constituait un bilan actuel du processus de paix, dont il a fait la priorité de sa politique, et un rappel de ses positions, mais ne contenait aucun élément nouveau. M. Barak a lancé ces derniers mois plusieurs appels personnels à M. Assad pour une reprise des négociations entre les deux pays, interrompues depuis février 1996. Sans succès pour l’instant, car les Syriens posent une condition qu’Israël juge inacceptable : que l’État hébreu s’engage, avant même la reprise des pourparlers, à accepter un retrait du plateau du Golan, qu’il a conquis en 1967 lors de la guerre des «six jours». Or, c’est sur ce retrait que doivent porter les négociations. Les Syriens affirment que le gouvernement israélien avait accepté le principe d’un tel retrait avant la rupture des négociations, ce qu’Israël nie.
Le Premier ministre israélien Ehud Barak, revenant à la charge, a de nouveau exhorté hier le président syrien Hafez el-Assad à reprendre les négociations pour conclure un accord de paix entre les deux pays. «L’heure décisive est arrivée», a-t-il lancé du haut de la tribune de la Knesset laissant clairement entendre à M. Assad que l’occasion de faire la paix ne durerait pas...