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Actualités - CHRONOLOGIE

Indonésie - Remous après la débâcle au Timor Violences à Djakarta : la police tire sur la foule (photos)

Djakarta a connu hier une deuxième journée consécutive de manifestations qui ont fait quatre morts lors des incidents les plus violents dans la capitale depuis le début de l’année. En effet, la police a tiré sur les manifestants faisant des tués, notamment un étudiant. Les protestations ont été déclenchées après l’adoption d’une loi sur la sécurité qui transfère les pouvoirs du président à l’armée et lui donne la possibilité d’utiliser toutes mesures qu’elle juge nécessaires pour faire face «aux menaces contre la sécurité de l’État». Le président indonésien Yusuf Habibie a décidé hier de surseoir à la signature de cette loi. Ces violences ont eu lieu alors que l’armée vient d’être humiliée par sa débâcle au Timor-Oriental et souhaite démontrer, en faisant passer en force cette loi sur la sécurité, qu’elle reste seule maître du jeu en Indonésie. Parallèlement, Djakarta a annoncé qu’elle céderait probablement la semaine prochaine le contrôle du Timor-Oriental à la Force multinationale de l’Onu (Interfet), mais qu’elle maintiendrait 4 500 soldats sur le territoire, où un calme tendu régnait toujours hier. À Dili, la capitale est-timoraise, les forces indonésiennes, pratiquant la politique de la terre brûlée, ont incendié les casernes qu’elles quittaient ainsi qu’une station de radio locale, tandis que les soldats de l’Interfet avançaient quartier par quartier, prenant lentement le contrôle de la ville, où il n’y a toujours ni électricité ni eau courante.
Djakarta a connu hier une deuxième journée consécutive de manifestations qui ont fait quatre morts lors des incidents les plus violents dans la capitale depuis le début de l’année. En effet, la police a tiré sur les manifestants faisant des tués, notamment un étudiant. Les protestations ont été déclenchées après l’adoption d’une loi sur la sécurité qui transfère les pouvoirs...