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Actualités - CHRONOLOGIE

ONU - Coup d'envoi de la 54e Assemblée générale Annan définit un nouveau droit d'intervention humanitaire

Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a appelé hier les dirigeants de plus de 180 pays rassemblés à New York à intervenir vigoureusement pour protéger les populations civiles menacées par les exactions et les guerres. M. Annan a ouvert lundi matin le débat de la 54e Assemblée générale de l’Onu qui réunit pendant deux semaines une quarantaine de chefs d’État, 26 chefs de gouvernement et plus d’une centaine de ministres des Affaires étrangères. S’adressant aux représentants des 188 États membres réunis dans la grande salle de l’Assemblée, M. Annan les a appelés à ne plus s’abriter derrière la souveraineté nationale quand des crimes étaient commis contre une population civile. Tirant les leçons contradictoires du Kosovo et du Timor-Oriental où une force multinationale a débarqué hier pour rétablir la paix, M. Annan a défini un nouveau droit d’intervention humanitaire. Les critiques sont tout de suite venues du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Parlant aussi au nom de l’Organisation de l’unité africaine, qu’il préside, M. Bouteflika a déclaré «croire fermement que l’ingérence ne peut intervenir sans le consentement de l’État concerné». En revanche, le Premier ministre français Lionel Jospin a défendu «le principe de l’intervention de la communauté internationale» pour porter secours aux victimes, à la condition qu’elle ait un mandat des Nations unies. Contrairement à une tradition bien établie, le président américain Bill Clinton ne prendra la parole qu’aujourd’hui, en raison de la fête juive du Yom Kippour qui a coïncidé avec l’ouverture du débat général.
Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a appelé hier les dirigeants de plus de 180 pays rassemblés à New York à intervenir vigoureusement pour protéger les populations civiles menacées par les exactions et les guerres. M. Annan a ouvert lundi matin le débat de la 54e Assemblée générale de l’Onu qui réunit pendant deux semaines une quarantaine de chefs d’État, 26 chefs de...