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Actualités - REPORTAGES

Un cadre social particulier

Les voyageurs du XVIIe et XVIIIe siècle racontent, dans leurs livres, comment les habitants d’Ehden, surtout ses cheikhs, les recevaient. C’est surtout la générosité et la richesse des villageois qui les stupéfiaient. Car si Ehden avait un cheikh, selon le système féodal mis en place par les Ottomans, ses habitants étaient, pour la plupart, de grands agriculteurs et propriétaires terriens. La présidence du village passait d’une famille à une autre selon la puissance, les traditions ou les exigences des forces extérieures. Ce n’est qu’aux élections législatives de 1951 que les cinq grandes familles connues aujourd’hui (les Frangié, les Moawad, les Doueihy, les Karam et les Makari) ont présenté des candidats. Aujourd’hui, l’émergence d’Ehden en tant qu’important centre de villégiature, l’éducation sans cesse croissante des jeunes et des moins jeunes ainsi que la vague d’émigration ont incontestablement façonné la réalité sociale de la localité.
Les voyageurs du XVIIe et XVIIIe siècle racontent, dans leurs livres, comment les habitants d’Ehden, surtout ses cheikhs, les recevaient. C’est surtout la générosité et la richesse des villageois qui les stupéfiaient. Car si Ehden avait un cheikh, selon le système féodal mis en place par les Ottomans, ses habitants étaient, pour la plupart, de grands agriculteurs et...