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Actualités - CHRONOLOGIE

Commémoration Messe aujourd'hui en mémoire de Béchir Gemayel

Pour le 17e anniversaire du décès du président Béchir Gemayel, une messe de requiem sera célébrée aujourd’hui, à 16h10, à l’église de l’Icône miraculeuse des pères lazaristes, à Achrafieh. L’office divin sera célébré par le vicaire patriarcal Mgr Antoine Nabil Andari représentant le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir. Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et le Premier ministre, M. Sélim Hoss, seront respectivement représentés à cette cérémonie par le ministre de la Justice Joseph Chaoul, le député Antoine Haddad et le ministre du Tourisme Arthur Nazarian. Le président Charles Hélou s’est excusé auprès de Mme Solange Béchir Gemayel de ne pouvoir être présent pour des raisons de santé. «Je n’oublie pas tous les mérites de ce président, si jeune et si dévoué au Liban. Je n’oublie surtout pas que j’ai été la première personne à qui il se soit présenté, aussitôt après son élection, pour me renouveler l’essentiel de son programme. Je suis sûr que le Seigneur l’a en son paradis et que son épouse ainsi que les membres de sa famille et ses amis seront consolés», a dit le président Hélou dans son télégramme à Mme Gemayel. Messe en Suède D’autre part, le régional Kataëb de Suède a commémoré samedi le souvenir du fondateur du parti cheikh Pierre Gemayel et celui de son fils le président Béchir Gemayel, lors d’une messe célébrée à l’église du Christ-Roi de Göteborg. À l’issue de la cérémonie religieuse, les participants se sont mis en contact téléphonique avec le président Amine Gemayel qui a déclaré que «le Liban et la région tout entière traversent actuellement une situation prometteuse en raison des récents développements politiques. Mais ceci ne signifie pas que la lutte est terminée. À la veille de l’an 2000, le Liban aura un nouveau rôle à jouer dans le cadre de la paix espérée. Ce rôle nécessite une grande persévérance, l’union nationale et une solidarité totale». «Du fait même de sa mission et de son rôle privilégiés dans son contexte arabe, le Liban se trouve exposé à diverses visées territoriales contre lesquelles il faut le défendre», a ajouté le président Gemayel. Il a ensuite répondu aux questions de ses interlocuteurs qui ont manifesté leurs craintes quant à la souveraineté nationale, l’implantation des Palestiniens au Liban et le sort des habitants des villages frontaliers après un éventuel retrait israélien. Le président Gemayel a affirmé que «l’avenir du pays ne peut être assuré qu’à travers la solidarité totale de tous les Libanais. Le Liban paiera un prix exorbitant si l’État est absent aux pourparlers de paix qui se poursuivent et doivent nécessairement aboutir à des résultats satisfaisants pour toutes les parties». Il a qualifié de difficile la tâche du nouveau régime, «surtout avec le lourd et regrettable héritage légué par le précédent régime qui a enfoncé le pays dans un endettement bien au-dessus de ses moyens». Quant au sort des villages frontaliers, le président Gemayel a insisté sur la nécessité d’y déployer l’armée une fois le retrait israélien opéré.
Pour le 17e anniversaire du décès du président Béchir Gemayel, une messe de requiem sera célébrée aujourd’hui, à 16h10, à l’église de l’Icône miraculeuse des pères lazaristes, à Achrafieh. L’office divin sera célébré par le vicaire patriarcal Mgr Antoine Nabil Andari représentant le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir. Le chef de l’État, le général Émile Lahoud,...