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Actualités - CHRONOLOGIE

Mostra Venise, le temps d'un sourire(photo)

Finalement, dira-t-on, ce n’était que justice… Au dernier jour de cette 56e Mostra, la dernière du millénaire, le cinéma chinois aura conquis la cité de Marco Polo, réussissant un doublé jusqu’alors inégalé : un Lion d’or (son deuxième) à Zhang Yimou pour Pas un de moins et un prix de la mise en scène à son cadet Zhan Yuan pour Dix-sept ans. Quant au grand prix, il est allé à l’Iranien Abbas Kiarostami – l’autre grand favori –, auteur d’un véritable «puzzle» poétique : Le vent nous emportera. Si la chair était triste et l’homme en crise sur les écrans de Venise, le jury a finalement choisi des films à contre-courant qui parient sur l’avenir et redonnent de l’espoir en cette fin de millénaire, des films où les enfants ont envie d’apprendre à lire et à grandir. Et sans doute pour se faire quelque peu pardonner la platitude de ses choix, le festival a fait une place au rire. Le “roi de la comédie” Jerry Lewis a reçu un Lion d’or pour sa carrière, que lui a remis le réalisateur américain Martin Scorsese qui l’avait dirigé dans The King of Comedy. Une occasion pour le génial pantin de faire le pitre et d’arracher un sourire à tout le monde.
Finalement, dira-t-on, ce n’était que justice… Au dernier jour de cette 56e Mostra, la dernière du millénaire, le cinéma chinois aura conquis la cité de Marco Polo, réussissant un doublé jusqu’alors inégalé : un Lion d’or (son deuxième) à Zhang Yimou pour Pas un de moins et un prix de la mise en scène à son cadet Zhan Yuan pour Dix-sept ans. Quant au grand prix, il est allé...